Van l'aventurier

• Van

• Agnir

• -

• 24 ans

• Hybride reptilien
(ignore sa réelle hybridation : 1/2 reptile, 1/4 cétacé, 1/8 chien, 1/8 poulpe) (vangaa)

• Mâle

• Bisexuel
(préférence pour les mâles)

• Aventuriers

Van est, question physique, une curiosité. Il doit ça à sa parenté : si sa mère avait une majorité de traits reptiliens, son père reste quand à lui un mystère complet. Il est évident que ce dernier devait être déjà pas mal hybridé, au point qu’il est difficile de comparer Van à certains types de furrys plus communs. Sa peau bleutée au cuir lisse et épais évoque vaguement celle de mammifères marins, tandis que les quatre tentacules crâniens dont il dispose, et qui, non-préhensiles, pendent autour de sa tête comme des cheveux, suggèrent plus facilement un cousin du poulpe. Ou alors quelqu’un de plus canin, vu ses yeux jaunes à la pupille bien ronde. De sa mère, il a en tout cas hérité ses jambes puissantes, avec des pattes longues et dynamiques, griffues. Ainsi qu’un museau long et marqué, assez carré, qui lui donne un air sévère. Et une large queue, peu souple, mais musclée, qui lui assure un excellent équilibre. Ah, et de son aspect complètement glabre, évidement, mais cela, étant en partie reptile, était-ce nécessaire de le préciser ?
Le bleu de sa peau est plutôt doux, clair. Uniforme, il laisse toutefois place à une zone beaucoup plus blanche, qui recouvre son torse, et remonte jusqu’à sa mâchoire inférieure. Ses yeux, pourtant de petite taille, sont assez expressifs, et ses narines très fines, plutôt discrètes. Assez grand, il avoisine les 1m80 au repos, mais peut facilement s'étendre à plus, sa position naturelle lui donnant les jambes un peu pliées. Sa vie, très physique, lui a permit de se forger un corps musculeux et assez remarquable, d’autant plus qu’il ne le couvre guère. avec le temps les muscles se sont faits épais, ronds, et ce de façon assez uniforme.
Plutôt du genre à apprécier les marques corporelles, il dispose de deux tatouages, un sur chaque épaule : à gauche, la lune, et à droite, le soleil. Il pare également ses tentacules de plusieurs anneaux.
Pas forcément la personne la plus expressive au monde, Van arbore toutefois une expression neutre mais avenante dans la majorité des situations. Il a une attitude solide, droite, qui montre son assurance certaine.

L'épée de Van. De type épée bâtarde, elle est plutôt lourde, et pas de première jeunesse, mais très bien équilibrée, et solide. L'aspect verdâtre de la lame vient peut-être du cuivre présent dans l'alliage de métaux. C'est Van qui l'a nommé.

En tant qu'aventurier, Van ne possède pas grand chose en dehors de son équipement qu'il trimbale de place en place. On y trouve le stricte nécessaire. En dehors d'une petite cape en cas de mauvais temps, ses vêtements se limitent à quelques protections de cuir rudimentaires : protèges poignets, protèges pattes, plaque crânienne, lien de cuisse pour attacher un couteau, et une ceinture à plaque de métal, d'où pend un pagne minimaliste.

La magie est un autre monde, pour Van. Il ne l'a jamais étudiée, ni pratiquée. Aucun type de magie n'a jamais été détecté en lui, et il ne retourne pas spécialement se les refaire identifier (la seule fois il était assez jeune). Il n'a pas spécialement d'admiration pour les utilisateurs de magie, prenant un point d'honneur à faire les choses à la force de ses muscles. Il n'a pas non plus d'aprioris négatifs. Il n'a aucune idée de comment cela fonctionne et n'éprouve pas de curiosité sur ce point.

- Qualités : Logique, honnête, attentionné, pragmatique
- Défauts : Méfiant, sauvage, ignorant, sans éducation
- Goûts : Les alcools forts et vieillis, les vieilles légendes
- Dégoûts : Les gens qui font preuve de cruauté gratuite, que ce soit envers les furrys ou les animaux. Qu'on le pousse à faire quelque chose.

Van n’est pas toujours facile à cerner au premier abord. Méfiant et peu causant, il apparaît souvent comme un peu froid et distant, voir sauvage. C’est un aventurier méthodique, logique, rapide, et pragmatique. Son éducation limitée, du fait de l'endroit où il a grandit et également qu'il a du se débrouiller très vite tout seul fait qu’il sait lire mais n’y est guère habitué, et ne maitrise pas les mathématiques compliquées. Son vocabulaire n'est pas toujours très diversifié, et il a la mauvaise manie de manger les mots. Toutefois, étant plutôt futé, il connaît dans pas mal de domaines ce qui lui est nécessaire pour ne pas sembler inculte, et ne pas se faire avoir par une crapule. Son détachement fait qu’il ne semble pas avoir beaucoup de centres d’intérêts, ou de choses qui le passionnent : ça reste faux, même si ces choses sont rares. Van apprécie de façon générale les belles choses, sans chercher forcément à les posséder. Il est également assez proche des animaux, qu’il apprécie beaucoup de choyer. Il aime bien être en mer : la liberté et le détachement qu’il y trouve vis-à-vis des villes l’inspirent beaucoup. La proximité de l'océan l'apaise beaucoup. Pas pudique pour un sous, le fait d'avoir été élevé dans un bordel lui a donné des idées assez larges sur le corps et les rapports charnels.
Quand on apprend à le connaître, Van est quelqu’un de très appréciable. Il dispose d’une honnêteté inébranlable, et d’une franchise rafraichissante. Assez attentionné, il est capable de se plier en quatre pour quelqu’un qui lui semble important. Et, à l’instar de la brute épaisse avec laquelle on le confond, il est capable de beaucoup de douceur. Sa notion de la propriété est très souple : il n'a pas grand chose qu'il considère vraiment posséder, et prend tout gain comme un état passager, n'ayant pas spécialement de problèmes à s'en défaire.
Malgré un éloignement à la fin de sa jeunesse, Van est redevenu très proche de sa mère, qui ne se lasse pas d'exprimer sa fierté quand à ce qu'il est devenu. Il l'aide financièrement quand il peut, ses revenus à elle s'amenuisant avec l'âge. Et il s'assure qu'elle ne manque de rien.

Van est un accident. Sa mère, Sianna, est une prostituée qui travaillait dans un petit établissement de passe dans une ruelle des quartiers populaires de Risua. Tombée enceinte d’un client, par mégarde, elle ne put même pas être sur de qui était bien le géniteur. Neuf mois plus tard, naissait Van. Afin d’échapper à la misère, et de donner une chance à son fils de vivre dans un environnement convenable, Sianna tenta de d’aborder certains de ses clients fortunés en leur affirmant que l’enfant était d’eux. Ce fut peine perdue, et ne conduisit qu’à lui faire une mauvaise réputation, perdant de ce fait plusieurs clients de longue date.
Élevé au sein de la maison de passe, l’enfant reçu toutefois de l’amour, de l’affection, et autant de choses que sa mère pouvait lui donner pour que son enfance soit aussi normale que possible, s’occupant autant que faire se peut de son éducation. Grandissant dans un environnement très féminin, où le sexe et le corps n’étaient soumis à aucun tabous, ses repères sociaux furent toutefois un peu marginaux.
Enfant, Van eut tendance à rapidement trainer dans les rues et jusqu'à Crescent Moon, avec d’autres jeunes de son âge, ou plus vieux, à jouer, ou à trouver quelques combines pour se faire un peu d’argent, d’abord en rendant quelques services et menus travaux, et, avec le temps, en chapardant un peu. Il intégra, jeune adolescent, une bande de voyous qui trempait dans quelques combines peu légales, mais sans grande gravité. C’est là qu’il eut tendance à s’écarter un peu de l’influence de sa mère, se rapprochant d’Ezog, l’ainé de la bande, et surtout du vieil oncle de celui-ci, Arumir. L’homme, qui croupissait dans une cabane miteuse près des docks de Crescent Moon, avait un passé sombre et toujours plusieurs contacts avec des bandits locaux leur servant souvent de relais. Il renseignait les jeunes sur des coups faciles à faire, les galvanisait avec ses récits, et les incitait à toujours en faire plus.
En grandissant, Van expérimenta de plus en plus au sein de sa petite bande. Son premier béguin fut pour une demoiselle, Zia, tandis que sa première aventure sexuelle se fit à quatorze ans avec Ezog, pour qui il avait une admiration sans borne. En quelques années, le groupe finit par avoir la milice sur le dos, et les plans, devenus assez importants, se finissaient généralement en course poursuite dans les docks ou dans les ruelles. Le jeune homme venait d’avoir seize ans quand la dernière de ces courses poursuite finit par mal tourner : dans la précipitation, Zia chuta, s’empalant sur la ferraille d’un échafaudage qu’ils utilisaient pour se soustraire aux forces de l’ordre. La milice attrapa plusieurs des jeunes, ainsi qu’Arumir, dévoilant dans son taudis la fortune que le vieux gripsous s’était fait sur le dos des jeunes.
Traumatisé par cette expérience, et abandonnant définitivement toute forme de criminalité, Van s’enfuit de la ville, et vagabonda dans les terres de la région environnante, se débrouillant vite seul, restant parfois quelques temps dans les villages du coin, en faisant de tous petits travaux pour gagner de quoi se nourrir. L'idée de rentrer à Risua lui était insupportable, et la peur stupide d'y être attendu par la milice l'en dissuada définitivement. Il laissa ainsi sa mère sans nouvelles pendant trois ans.
A dix-sept ans, afin d'avoir de meilleurs petits boulots, Van se déclara aventurier, alors qu'il n'avait ni l'age ni la licence. Il commença à travailler un peu sur des bateaux, et à accepter quelques quêtes simples.
C'est quelques temps plus tard, alors qu'il tentait une plus grosse mission en équipe avec d'autres aventuriers, qu'il rencontra Theobald. Un senior expérimenté et bon combattant, qui se prit d’affection pour lui et le garda sous son aile, lui donnant, enfin, une figure paternelle stable et moralisatrice.
Il apprit avec lui à vraiment se battre, ainsi que tout ce qu'il y a à savoir sur les missions. C’est au court d’une mission avec lui, en visitant un tertre en ruine dans les hauteurs de Darrow, qu’il trouva son épée, qui ne l’a plus guère quitté depuis. C'est également Theobald qui lui paya sa licence d'aventurier, le lendemain de ses dix-huit ans, et qui le poussa à retourner à Risua, retrouver sa mère.
S’améliorant au fil des années, Van est devenu aujourd’hui un aventurier qualifié, et très indépendant. Sa seule attache reste sa mère, et, depuis très récemment, la guilde qu'il a fondé avec deux collègues aventuriers. Il revoit parfois Theobald, mais de façon très sporadique, une à deux fois l'an. Il a également cherché à revoir Ezog, mais n'a pas réussit à le retrouver.

- Quel est le niveau d'instruction de votre personnage ?
Éducation minimum, autodidacte dans pas mal de domaines. Écriture rare et un peu laborieuse.

- Quel dieu(x) votre personnage apprécie-t-il de prier ?
Van a peu d'attaches envers les dieux. Il ne prend guère le temps d'aller dans les temples et de les prier. Sa mère prie Lev, ce qui fait que c'est celui qu'il connait le plus et se sent le plus proche. Il a également tendance à jurer régulièrement avec des expressions que des religieux condamneraient.

- Quel est l'avis de votre personnage sur l'esclavagisme ?
Van n'a aucun soucis avec l'esclavage et le considère comme un rouage normal de la société. Il n'aime toutefois pas un esclave être maltraité.

- Quel est l'avis de votre personnage sur la royauté Cerithienne ?
Ça vole très haut pour Van tout ça, et il ne se pose pas la question. Après, le roi Orchal est à l'origine du bureau des guildes et des avantages de son métier, et les nobles sont de réguliers clients, donc il trouve ça plutôt bien comme c'est.

• D'ici
• Rune Malgovan, Adalbert Vignevaux
• Pacelic