Ariane Hauteville. [100%]

L'équipement de votre personnage.

Ariane possède une jolie dague ornée de pierres précieuses qu'elle a pour ordre de sortir en cas de problème uniquement. [aperçu]

Physique de votre personnage

A quoi ressemble la belle Ariane ? Premièrement, il faut savoir qu'il s'agit d'une jeune renarde. Son pelage est donc d'un beau roux. Toutefois, il est brun foncé au niveau des oreilles et aux pattes. Il devient plus terne lorsqu'il est mouillé. Son poil est court, bien que très touffu au niveau de la queue.

Ariane possède un doux visage, qui lui donne souvent un air angélique, calme, sage ou encore attachant. On plonge facilement dans ses grands yeux bleus ciels, ornés de longs cils noirs. Son regard est captivant, presque envoûtant. Elle a un petit museau tout mignon. Si vous avez la chance de caresser la joue de la miss, vous remarquerez qu'elle a une peau de bébé. De soyeux cheveux châtains foncés viennent encadrer sa tête. Ils lui arrivent environ au milieu du dos.

La jolie renarde a une silhouette très mince et sportive. Elle est plutôt petite et possède une opulente poitrine. Vestimentairement parlant, Ariane a tendance à rester nue ou en petites tenues lorsqu'elle est seule dans sa chambre. Toutefois, elle cache son corps dès qu'elle reçoit du monde ou qu'elle sort. Elle aime aussi bien mettre des longues robes que des courtes. Mais, respectueuse envers elle-même, elle préfère bannir les vêtement trop sexy.

Lorsque vous verrez Ariane pour la première fois, vous remarquerez sans doute d'abord ses prunelles azures. Elle possède un regard très expressif, qui reflète toujours ses sentiments. Puis, son minois vous laissera penser qu'il ne s'agit que d'une enfant sage. Toutefois, penchez-vous sur son caractère, vous découvrirez qu'elle n'est pas si immature que ça.

Psychologie de votre personnage

♔ Sociable
Ariane a la parole facile. Vous n'êtes pas très bavard ? Ne vous en faites pas : elle trouvera un sujet de discussion sans prendre la peine de réfléchir. Elle est très sociable, il lui arrive souvent de dialoguer avec de parfaits inconnus. Elle est du genre à se diriger vers les autres et faire le premier pas. Toutefois, elle ne se méfie pas suffisamment.

♔ Mature (parfois...)
Refusant de porter des conclusions hâtives sur n'importe qui, elle préférera connaître la personne et son histoire avant de la juger. Elle fait preuve d'une grande ouverture d'esprit. Contrairement à ce qu'elle laisse paraître, Ariane est extrêmement intelligente et crédible. Avec elle, vous pourrez parler de tout ce dont vous avez envie.

♔ Hyperactive
Difficile pour la demoiselle de tenir en place une seule seconde. Ariane aime se dépenser, bouger librement. Les seuls moments où elle reste calme, c'est... quand elle dort. Elle prend sur elle pour tenter de paraître moins vive. Pour elle, une noble doit avoir la tête reposée et éviter de gesticuler. Comme elle a beaucoup de mal à s'y faire, elle s'entraîne régulièrement en se posant à un endroit silencieux.

♔ Curieuse
Non pas qu'Ariane aime tout savoir, loin de là ; elle se contente de ce qui la regarde. Sa curiosité peut s'avérer être un défaut comme une qualité... Grâce à ce trait de caractère, Ariane a apprit à développer ses savoirs. Mais il lui arrive, malheureusement de charger en plein vers le danger à cause de cela.

♔ Perfectionniste
Ariane veut que tout, absolument tout, soit parfait. La moindre petite chose qu'elle entreprend doit se dérouler comme elle l'avait prévu. Pour elle, l'imperfection n'est pas tolérable. Appliquée dans ce qu'elle fait, elle est du genre à faire tout ce qu'elle peut, de donner le maximum d'elle-même. Elle est fière d'être aussi persévérante.

Ҩ Compatissante, rassurante
Ariane a grand cœur. Elle n'est pas du genre à vous enfoncer dans votre misère. La belle cherchera davantage à vous comprendre qu'à vous rabaisser. Elle est d'ailleurs quelqu'un de très apaisant. Si elle sent que vous avez un problème, elle tentera de mettre en confiance afin de vous aider un maximum.

L'histoire de votre personnage

Je suis née sur l'île, dans un manoir perdu dans la campagne. Il était situé dans les alentours de Risua. Nous avions beaucoup de terres, cependant, nous n'invitions presque personne chez nous. Pourtant, dieu sait que mon père était grandement connu. Il était né avec une cuillère d'or dans la bouche. Et... j'étais sa progéniture ; j'étais donc destinée à hériter de ses biens. Mon paternel était quelqu'un de froid. Il paraissait dépourvu du moindre sentiment, de la plus petite émotion. Il n'a jamais été là que pour m'apprendre à lire, écrire, et à être une dame polie à souhait. Le reste ne l'intéressait point ; il évitait tout contact physique avec moi et réagissait très mal lorsque je lui démontrais l'amour que je lui portais. Ma mère, elle, était plus attachante. Elle adorait s'occuper de moi : coiffer mes cheveux, m'habiller convenablement et me rendre plus coquette. Peu sévère, elle me couvrait quand j'avais le malheur de faire des bêtises. Une fois seulement j'avais goûté à une sanction de mon père. Je l'avais regretté à jamais. D'ailleurs, la cicatrice était détenue en moi, si bien physiquement que mentalement. Les domestiques tentaient de me distraire durant les longues journées que je passais au manoir. La demeure était immense, et je m'y sentais véritablement seule. Un jour, j'eus l'autorisation d'aller en ville chercher le pain avec Olga, la cuisinière. J'y avais rencontré d'adorables individus, ils avaient le sourire, ils me saluaient poliment et certains même engageaient une conversation. Ce fut tellement différent de tout ce que j'avais pu vivre auparavant. J'aimais ces gens, j'aimais la ville.

Nous nous engueulions, mon père et moi. Je n'avais qu'une envie, retourner le plus souvent possible là-bas. Lui ne voulait pas. Il disait que je devais me tenir tranquille chaque matin, chaque jour, chaque nuit. Il m'avait strictement interdit de m'y rendre, même avec Olga. Malgré les airs suppliant que j'avais lancés à maman, elle ne pouvait rien faire, j'étais condamnée à m'ennuyer, seule au manoir. Ce fut après une énorme dispute que mon père mourut. Il avait fait un arrêt cardiaque. Je m'en voulais, son décès aurait pu se passer dans de meilleures conditions... Lorsque ma mère l'apprit, elle pleura toutes les larmes de son corps. Aussi, elle ne mangea pas pendant huit jours complets. Au bout du neuvième, elle partagea un dernier repas avec moi, puis m'expliqua qu'il fallait qu'elle rejoigne papa. Bien entendu, je fis tout mon possible pour lui enlever cette idée de la tête. Elle était têtue, entêtée, bornée. A sa mort, je me retrouvais isolée dans cet immense manoir, lui-même perdu au beau milieu de grandes terres de blés, eux-même abandonnés dans la campagne. La solitude me répugnait de plus en plus. Mais je n'avais pas la force d'aller en ville, par respect pour mes défunts parents.

Sauf qu'un jour, je brisai la règle... Je choisis de m'approprier une jolie demeure, au coeur de la ville. Et je ne serais plus jamais à l'écart du monde. Jamais.