Une goutte de miel [Terminé]

L'équipement de votre personnage.

Kween porte des bijoux sur les deux oreilles.
C'est par tradition qu'il porte des bijoux sur le corps et une initiative de Kween et non de son maitre). Deux anneaux noirs sur  le haut de chaque oreille, et deux boucles argentées sur les lobes. Les alliages de métaux sont très pauvre :, c'est du maillechort (couleur argent) mélangé au laiton. Quelqu'un qui oserait voler les bijoux serait très déçu.
Dans ses cheveux longs qui rejoignent sa crinière de lion et ainsi que sur sa queue il porte un anneau serti d'une gemme semi précieuse : une Chrysoprase.

Spoiler:

Physique de votre personnage

Le lion mesure 1.85 mètres pour 85 kilos, un corps musculeux par son origine félines, forgé par le le labeur qui y a dessiné un relief plutôt prononcé. Son fessier est bien musclé, et ferme, sous-tendu par des cuisses musclées.
Ses yeux fins et émincés sont de couleur vert/jaune très perçant, le contour en est orangé, très marqué. Il a un visage félin, entouré d'une crinière blonde très ébouriffée, très douce (et beaucoup de nœuds) qui adoucit ses traits. Dans le dos une petite longueur de cheveux est retenue par un anneau, identique à celui qui orne sa queue touffue. Parmi les petits brins blonds qui s'entremêlent entre eux, il disposent d'antennes, sous la forme de deux longues tiges noires remontent au dessus de sa tête et qui finissent de deux petites boules jaunes dorées. Ces appendices sont très fragiles, très sensibles, malgré le fait qu'elles soient aussi douce que de la fourrure animale.
Sa fourrure est noir et blanc crème, ses coussinets orangés, avec des zébrures de formes particulières sur le torse, les cuisses, les hanches, et sur la queue. Ses griffes ne sont pas complètement rétractiles, et et sont donc généralement apparentes.
Chez son actuel maître, il ne porte généralement qu’un petit pagne en tissus blanc, sale et usé. Le tissu est couvert de trous, au point que l'on peut se demander comment il peut lui permettre d'être décent.


Référence de Kween

Psychologie de votre personnage

On le considère généralement comme un mauvais garçon, qui aime se moquer de tout et de rien. Même si son statut d’esclave ne lui permet pas une liberté extraordinaire, Kween arrive à suffisamment feinter les gens pour toujours bien s'en sortir, Mais la taquinerie, c’est son rayon.
Il n’aime pas exécuter les ordres, et préfèrerait grandement les donner, ou du moins se faire servir, mais il fait avec ce qu'il a, et s'adapte. De ce fait, il a besoin d'être raisonnablement guidé pour obtenir ce que l'on souhaite de lui, ou de trouver ce qui l'intéresse.
Derrière ce masque, il est toutefois d'une nature gentille et douce, voir protecteur, bien plus que ce que les gens peuvent penser de lui. Sans doute même un peu trop. Bien qu'il puisse même, face à certaines personnes, apprécier d'être dominé, son caractère protecteur aura tendance à l'en dissuader.
Enfin, sauf si on le cherche, où il présentera les plus mauvaises facettes de sa personnalité, et cherchera a nuire autant que possible à ceux qui l'auront énervé. Il est alors particulièrement colérique, et rancunier.

L'histoire de votre personnage

Il y a 27 ans, dans une grande battisse de Risua, trois jeunes esclaves devenues très proches entre elles se chargent de la demeure de leur maitre. Une maison triste, et moyennement bien entretenue par son propriétaire. Mais personne ne s'en inquiète vraiment, à part peut-être les esclaves qui s’entraident ici.

Au recoin d’une pièce sombre, l'une d'elle s’apprête à accoucher. Il s'agit de Nora, une abeille dont l'hybridation hasardeuse laissait deviner quelques traits félins. Après plusieurs heures douloureuses, un petit gémissement sort entre les petites babines du nouveau né. Ses caractéristiques d'abeille se reconnaissent nettement, mélangées à celle du lion qui était son père, aventure imprudente que sa mère s'était permise neuf mois plus tôt, bien vite terminée, et dont le bambin ne connaitra jamais ne serait-ce que le nom.

Les deux amies tentent de s’occuper de la jeune femme mal en point, du mieux qu'elles peuvent. Mais malheureusement tous leurs soins n'y peuvent rien, Nora s’est déjà éteinte. Le corps tout juste chaud n’est plus animé. Elle a donné tant d’effort à son enfant, tant d’amour pour qu’il puisse vivre pleinement, qu'elle n'avait plus de force pour elle même.

Le propriétaire de la maison, qui s'était désintéressé de tout cela jusqu'à présent, arrive et attrape le nourrisson. Croisement improbable de deux espèces, la seule chose qui l'interessa était la valeur marchande qu'il pouvait en tirer : pouvait-il être un bon investissement ? Après tout, ce n’est pas courant comme "marchandise".

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Le bambin est nommé Kween, comme le désirait sa mère. Et comme le veut la tradition, il nait esclave, propriété du maitre de sa mère, Octavius Lamente, un furry poulpe aux traits désagréables, colérique et solitaire. Autrefois jeune marin, il avait jadis fait fortune dans le commerce d'esclave, au point de s'installer bourgeoisement à Risua, dans le quartier de Grand bourg, où il continuait le négoce d'esclave et la location de leurs services, tout en profitant de quelques rentes. Marié brièvement quand il constituait sa fortune, sa femme avait finit par se libérer de son foyer, lassée de son caractère épouvantable, de son penchant pour l'alcool, et des traitements très durs qu'il réservait aux esclaves.

Kween reçue une éducation rudimentaire, limitée à ce que l'on attendait de lui en tant qu'esclave. Ce sont les deux amies de sa mère qui s'en chargèrent, sur ordre du propriétaire, et qui lui apprirent tout ce qu'elles savaient déjà de la vie. Leïla, une chienne aux traits doux et au port charmant, commença par lui inculquer les tâches ménagères : Enfant, il eut rapidement la responsabilité de nettoyer les carreaux transparents qui isolaient la maison du froid et de la chaleur. Puis par la suite le nettoyage du sol, à l'aide d'une simple brosse remplie d'eau, et de savon : il courrait comme un dératé tout du long du grand salon, plié et courbé, faisant longueurs après longueurs. Une méthode efficace mais qui éreintait ses ainés.

Puis, quelques années plus tard, il fut placé en cuisine, le domaine de la hyène Amanda, l'autre amie de sa mère. Et là il y eut un déclic : il était doué. Sa professeure, à la carrure forte et musculeuse, et au tempérament rebelle, avait toujours été une bonne cuisinière, et Kween apprenait vite, retenait facilement les recettes, et se familiarisait bien vite avec tous les tours de mains. Et cela comme Amanda : sans avoir besoin de lire ou d'écrire, sans recettes notées, ni proportions chiffrées.
En plus de cela, elle lui apprit à gérer une ruche, lui donnant progressivement la responsabilité de s'occuper des deux qui se trouvaient sur le mur dans la cour à l'arrière de la maison, et qui fournissaient à la maisonnée tous le miel dont elle avait besoin.

Les amies de sa mère lui apprirent également deux recettes uniques que sa mère gardait secrètes, et connues seulement de ces trois amies. Il s'en fit bien évidement une spécialité :
- Un blanc-manger (un peu plus beige que la tradition le souhaite), fait à base de lait, de farine de grisecarne grillée, et de gelée royale.
- Des oublies, à base de miel, de farine blanche, d’œufs, de beurre, et d'une savante combinaison de graines aromatiques.

Devenu adulte, les taches les tâches dont il avait la responsabilité prirent de plus en plus d'importance, et le rendirent essentiel au fonctionnement de la maison. Seul mâle au service d'Octavius, on lui confia toutes les corvées qui nécessitait de la force physique, lui donnant l'occasion de se développer musculairement. Mais également les transports,  livraisons ... Toutes sortes de tâches qui lui donnèrent l'occasion de circuler librement dans la ville de Risua, ce qu'il appréciait beaucoup.

L'assurance qu'il prit avec l'âge eut tendance à le pousser à défier son maitre de façon régulière. Il se rebellait face aux ordres qu'il jugeait abusif, ou parfois simplement par esprit de contradiction. Octavius en vint donc à lui faire poser deux bracelets de métal lourd aux poignets, ainsi qu'un épais collier autour du cou, duquel pendait un anneau. Cet attirail avait pour fonction de le rendre facilement reconnaissable comme esclave s'il s'enfuyait, mais également permettait de solidement l'attacher afin de le punir quand il se rebellait.

Mais avec l'âge adulte, il commença à attirer le regard de nombreuses personnes, à savoir quelques demoiselles attirées par ses formes, mais également celles de quelques marchands, intéressés par l'esclave, et qui proposèrent à Octavius de le lui racheter. Il déclina toutes les offres, malgré les sommes parfois coquettes qu'on lui proposa.