Le monde est aveugle. Rares sont ceux qui voient. ( Blanche earhart ) Terminée

L'équipement de votre personnage.

Elle possède une grande garde robe, un violon et un luth. Elle possède également une plume et un carnet qu'elle emmène partout, sans jamais pouvoir lire ce qu'elle écrit.

Physique de votre personnage

Blanche est une furry fennec plutôt menue aux allures gracieuses. Sans être vraiment athlétique, elle n’a pas à se plaindre de ses formes. Sa fourrure fauve et courte est tachée par endroits. Elle possède de longs cheveux blonds qu’elle noue généralement en une longue natte qui tombe sur sa poitrine. Ses oreilles, grandes et touffues, sont toujours à l’affut du moindre bruit. Son museau est court et retroussé vient orner un visage rond et délicat. Elle a ainsi tout pour d’une fille mignonne et charmante. Cependant une tâche vient colorer ce tableau. Blanche est affublé de deux yeux vides et aveugles. Ces deux billes aux reflets argentés, sans pupilles, absurdes et superflues donne à son visage une allure étonnante et constamment perdu. Cela effraie généralement ses prétendants.

Ses vêtements varient très souvent. Et pour cause ce n’est pas elle qui les choisit.  Elle laisse ce soin a la servante de la famille. Quand elle doit se débrouiller seule, elle enfile une simple veste et un pantalon. Il lui arrive souvent de porter un bonnet qu’elle trouve particulièrement confortable. Elle possède une petite voix douce et calme, presque envoutante.

Psychologie de votre personnage

Si l’on devait décrire la psychologie de Blanche en quelques mots, il faudrait tout d’abord commencer par développer son coté rêveuse et pensive. Elle ne se laisse jamais abattre par son handicap et utilise sa poésie et sa musique comme principale moyen de communiquer.  Souvent dans ses pensées, il lui arrive très souvent d’être distraite ou absente.
Puis il faudrait s’attarder sur sa face joyeuse et amicale. Blanche aime la fête, la bonne compagnie et l’alcool. Elle n’hésite jamais à dire ce qu’elle pense et à plaisanter avec tout le monde. Préférant user de son esprit vif et moqueur pour régler les conflits. Elle n’est pas gênée de son handicap et prompt a l’autodérision.
Et puis on pourrait conclure en disant que malgré tout, elle regrette l’époque ou elle pouvait voir. Souhaitant pouvoir revoir la poésie des couleurs qu’elle n’est plus capable de chanter.

Blanche ne possède pas d’apriori par rapport aux différentes classes sociales. Appréciant les gens intéressants, qu’ils soient nobles, esclave ou miliciens. Elle aime discuter et apprendre des gens.
Malgré les envies pressantes de ses parents de la marier aux premières venues possédant un peu d’argent. Elle ne s’ouvre qu’a ceux qu’elle veut. Et puis de tout façon son handicap refroidit même les prétendants les moins exigeants.  
Blanche tente d’oublier qu’elle est aveugle et n’aime pas être assistée. Seule sa servante, qui l’a élevée, arrive à lui prêter main forte dans la vie de tous les jours. C'est elle qui l'aide a choisir ses vêtements, qui lui lit ce qu'elle écrit, qui l'assiste pour se coiffer...

L'histoire de votre personnage

Les bonnes grâces de la famille earhart auprès du roi n’est que très récente. Cela fait maintenant 20 ans que Léon earhart déjoua un assassinat visant le demi-frère du roi. Il avait réussi à mettre derrière le barreau tous le groupe de bandit derrière le complot. Lui qui n’était qu’un tesser reçut le titre de marquis de la main d’Orchal de Cerith. Originaire d’une famille de milicien dévouée au royaume depuis des années, il en devint la fierté. Blessé gravement lors de l’opération, il fut forcé d’abandonner sa carrière militaire. Il n’avait pas encore 30 ans qu’il fit fortune dans la vente de tissu, profitant de son nom pour faire fructifier ses affaires.
Il rencontra alors celle qui serait sa femme peu de temps après. Alicia Baker. Une jeune femme de 5 ans sa cadette. Elle était issue d’une famille noble prestigieuse, que le sort avait ruinée et qui cherchait à redorer son blason. C’était une femme dont les ambitions et la détermination avait disparu lorsque l’alliance avait cerclé son doigt.
Un an plus tard, ils eurent un premier fils, Charles. Un jeune homme Balourd et loyal qui s’était engagé dans l’armée dès qu’il avait pu. Digne fils de son père.
Il n’était l’ainé de Blanche que de 2 ans, mais il avait toujours fièrement veillé sur elle. Blanche avait toujours été une jeune fille fragile, mais elle avait tout pour devenir un bon parti : Un joli minois, un esprit vif et une ascendance prestigieuse. Dès son plus jeune âge elle reçut une éducation privilégiée. Elle apprit a lire, à écrire, l’histoire du royaume, le patriotisme, l’art de plaire au courtisans… Elle se révélait très douée. Jeune fille elle rêvait d’épouser un beau Prince riche et puissant qui pourrait lui offrir tout ce qu’elle voulait. Son avenir semblait tout tracé.
Malheureusement au cours de sa 11eme année, un évènement vint tout réduire à néant. Une maladie rare. Elle était arrivé subitement. Sa vue avait régressé progressivement avant de disparaitre a tout jamais. Un voile grisé était venu faire de l’ombre au bleu de ses yeux. Sa vie en fut chamboulée. Elle s’était enfermée dans sa chambre pendant plusieurs jours, et dans sa tristesse pendant des années. Ses parents étaient bouleversés également. Beaucoup de personnes, de futurs partis, se détournèrent d’eux. Cela fut sujet à de nombreuses disputes. Son frère fut mis à pieds de nombreuses fois pour avoir déclenché des bagarres afin de défendre l’honneur de Blanche. Cependant sa famille resta loyale et prirent soin d’elle.
Blanche quant a elle s’était enfermée dans un mutisme honteux. Elle refusait toute aide, malgré tous les problèmes qu’elle rencontrait. Son corps étaient marqués de nombreux bleus et hématomes à force de se cogner, de trébucher.
Plus d’un an après son accident, ses parents avaient essayé de lui remonter le moral quand un potentiel magique fut découvert chez elle. Un prof vint tous les jours pour lui enseigner la maitrise du feu. L’apprentissage fut difficile, et particulièrement pour le professeur qui devait enseigner à une élève aveugle et traumatisée. Cependant après plusieurs mois, elle commença à comprendre les bases de la magie. Malheureusement, le feu dans les mains d’une enfant aveugle ne pouvait faire bon ménage et un accident arriva. Elle brula son professeur surpris au visage. Cela lui donna alors un bon prétexte pour arrêter de donner des cours. Sa patience avait fini par atteindre ses limites et il partit donner des cours à des enfants « moins difficiles ».  Elle arrêta alors ses études de magie. Les années qui suivirent furent plus faciles. Blanche commençait à réussir à appréhender le monde qui l’entourait malgré son handicap. Elle ne se cognait presque plus. Son ouïe se faisait plus fine, plus précise. Elle s’était remise à parler grâce a sa gouvernante, Anna. Malgré tout elle s’ennuya pendant un long moment. Son avenir restait sombre. Elle ne pouvait pas travailler et les rares prétendants qu’elle avait n’allaient pas bien loin. Elle finit par tirer un trait dessus. Il fallut attendre ses 16 ans pour qu’elle trouve de nouveau une raison de vivre.
C’était lors d’un beau jour ensoleillé. Elle était sortie dans la rue avec sa gouvernante pour la guider. Soudain une belle mélodie la traversa. A sa demande, Anna l’accompagna jusqu’à la source. Elles finirent par arriver dans une auberge. Blanche s’assit en tailleurs sur le sol non loin de la personne qui jouait de ce qui lui semblait être un luth et elle écouta. La musique la transporta dans un autre monde, elle racontait une histoire et dans l’obscurité qui berçait sa vie, Blanche eut l’impression de voir à nouveau. Des figures dansaient dans son esprit, emportés par l’envoutante sérénade. Elle pouvait voir des ombres blanches soulevés dans une valse frénétique et ensorcelante, effleurant de leurs plumes la surface de la lune. Le spectacle continua pendant un long moment jusqu’à disparaitre lorsque le musicien plaque un ultime accord. Soudain le monde de bruit revint autour d’elle en une vague d’applaudissements assourdissant. Elle revint le lendemain, puis le surlendemain et finit par revenir tous les jours pendant une semaine avant de prendre confiance en elle et d’oser parler au musicien.
Elle se posa a coté du musicien et s’annonça d’une voix timide. La voix qui apparut la fit sursauter. Elle était éraillée et cassé. Le musicien était sans doute une femme âgée. Après une longue discussion, la furry lui fit une proposition que Blanche accepta sans hésitation, ni craintes. Le lendemain, Anna l’emmena dans une rue bruyante, chez la musicienne. Cette dernière lui apprit à jouer du luth malgré son handicap. Blanche s’avéra être très douée et avoir une très bonne oreille. Elle continua de prendre ses cours pendant près d’un an. Puis, un beau jour, la voix caverneuse disparu de son esprit. Blanche ne sut jamais ou elle était partie. Elle n’avait pas pu la remercier. Anna lui expliqua qu’elle était sans doute partie dispenser ses talents autre part.
Blanche continua alors de s’améliorer toute seule pendant les deux années qui suivirent. Elle s’initia également à la poésie grâce a sa gouvernante. Celle-ci lui avait lu de nombreux poèmes, romans.  
Blanche avait beaucoup changé. Elle était devenue une jeune femme passionnée et extravertie prêt a redécouvrir le monde.