Ptitpatte, pour vous servir

Ptitpatte est une féline assez petite, comme son nom l'indique, et plutôt mince malgré ce qu'elle ingurgite. Elle possède un pelage châtain clair, tirant sur le blond vénitien durant l'été ou de grande chaleur. Autour de ses yeux, proche de son nez, au coin de ses lèvres et à de nombreuse autre endroit elle à un pelage plus sombre, voir même noir. La nature de son travail la pousse à être athlétique, à se maintenir en forme. De base elle bien prendre soin d'elle, faire la coquette. Elle a une queue plutôt courte qu'elle a tendance à naturellement replier vers elle même.

Son visage est assez jeune. Malgré son âge elle a une petite bouille enfantine. Elle a une tête petite, fine, très simple. Des moustaches en nombre et en bataille court de part et d'autre de sa tête. Elle a deux grands yeux jaunes aux pupilles noirs. Un regard intense, dont il s'échappe une certaine naïveté enfantine, elle semble découvrir le monde à chaque instant. Sa bouche est aussi fine que le reste de son visage, naturellement souriante avec cette petite touche de malice propre aux chats.

La majorité de ses vêtements sont en tissu, pas de froufrou inutile. Une chemise, un pantalon, rien que ne dépasse inutilement ou d'écharpe qui puisse s'envoler et dont elle n'a pas le contrôle. La majorité de ses hauts possèdent une capuche, ou sont modifiés pour avoir une capuche. Elle aime dissimulé son visage. Elle ne porte pas de chaussure, botte ou sandale, une simple bande en tissu qui laisse ses doigts de patte dehors. Elle porte des protections de cuir sur les poignets qui s'étendent sur les mains, faisant office de mitaine et sur les chevilles, qui ne couvre pas ses pieds.

Élevée par son père dans le souvenir de sa mère, ça fait d'elle un garçon manqué dont le but est d'aider les plus faibles. Elle ne le fait pas par compensation, par égoïsme ou pour défendre une quelconque idée, elle le fait parce qu'il faut le faire. Parce qu'on ne laisse pas des gens mourir quand on a les moyens de faire quelques choses. Elle ne c'est même jamais posé la question. Ce qui est plus sûr, c'est qu'elle assume beaucoup moins de marcher dans les traces de sa mère. Comme si c'était écrit, comme si elle ne décidait pas par elle même. Elle est toujours incapable de dire si elle a choisit Lev par choix ou pour éviter de faire comme sa mère. La vérité doit se trouver à mi-chemin entre les deux.

Ptitpatte a un profond respect pour la vie autant qu'elle la comprend. Elle n'aime pas avoir à tuer un lapin, mais elle sait que c'est nécessaire pour manger. Son père est chasseur, elle a chassé, elle connaît la valeur de la vie et celle d'une proie que l'on vient de tuer. Récupérer son cuir, ses os, sa viande c'est une forme de respect. C'est une manière de se dire qu'elle n'est pas morte pour rien, pour le simple plaisir de la chasse. Elle enterre la carcasse, pour nourrir les plantes. Elle gaspille un minimum. Hormis son arc, elle déteste les armes. Elle voit dans l'arc un simple outil pour chasser plus qu'une arme. Elle considère une arme comme un objet de peur, un objet dangereux et ne conçoit pas qu'on puisse défendre quelqu'un en ayant une épée à la main. Combattre le feu par le feu, c'est attiser des flammes sans chercher à les éteindre.

Ptitpatte ne cache pas son amour pour les femmes, elle partage assez souvent son lit avec. Jamais de connaissance proche, d'ami de la famille ou même de personne qu'elle connait depuis longtemps. Étrangement, elle semble préférer les femmes plus âgées qu'elle, celle qui sont plus sage aussi, qui parle beaucoup, mais qui parle bien. Rarement elle s'engage, très peu de relation sexuelle. Elle n'aime pas dormir seule, et a un intérêt tout particulier pour les seins surtout les moelleux, ceux où on peut s'y blottir.

Le père de Vivi (merci à Ayumi)

J'ai fait cinq ans dans la milice pour accumuler un peu d'argent. C'est à cette période que j'ai rencontré mon épouse, sa mère. A la fin de notre contrat, nous nous sommes installés ensemble à Risua. Je me suis établit en tant que chasseur, elle est devenue prêtresse de Loika. Elle a toujours voulu être utile à la ville, elle voulait venir en aide au plus démunie. Plus d'une fois elle a prit dans nos réserves pour aider les plus pauvres. Elle a fait de moi quelqu'un de bon. Puis Vivi est venue dans notre vie, un petit chaton plein de vie. Elle a mit de coté sa vie de prêtresse pour pouvoir s'occuper d'elle. Je me souviens encore de ses yeux plein de tendresse et d'émotion quand elle me racontait sa journée. Aujourd'hui elle a dit "Bwabwa", tu aurais dû la voir grimper sur le fauteuil toute seul, elle a bien mangé aujourd'hui. Elle était convaincu que nous pouvions tous vivre ensemble, que nous avions tous était mal éduquée. Elle voyait en Vivi l'espoir d'une génération plus unie.

"Il y a toute sorte de gens, des bons, des mauvais, mais une fois de temps en temps il y en a un. Exceptionnel, un héros, une légende. Des comme cela, il y en a presque jamais. Mais tu sais ce qu'ils ont tous en commun ? Leur pouvoir secret ? Ils ne se battent que pour la dignité des faibles."

Vivi avait trois ans, elle était chez sa grand-mère pour l'après midi. Sa mère était sur le chemin et elle a vu cette homme, vêtement délabrée, le visage creusé, malade. Elle lui a donné un peu de nourriture, conseillé une église où dormir. Il l'a poignardé Un coup direct dans le ventre. On a rien pu faire. Je... je n'en ai jamais voulu à cette homme. Je n'avais pas le temps, je devais m'occuper de Vivi. Ses grand-parents, mes parents ont voulu nous aider. J'ai toujours refuser. Vivi est ma fille et c'est à moi de l'élever, pour sa mère, parce qu'elle doit devenir quelqu'un de bon.



Le père de Vivi (merci à Ayumi)

A cinq ans je lui ai offert son première arc, fabriqué de mes mains. Je lui ai appris à tirer, à s'occuper de son arc, de ses flèches. Le matin elle étudiait. Écrire, compter, lire, l'après midi elle m'accompagnait à la chasse. Elle se faisait silencieuse, m'observer. Je lui ai montré comment dépecer un animal, comment récupérer sa viande. Une partie pour les pauvres, en mémoire de sa mère, une autre que l'on conserve pour l'hiver, une partie que l'on vend pour vivre. Je lui ai fabriqué une canne à pêche. Je lui ai appris à pécher, à préparer le poisson. A sept ans je lui ai offert un arc court, fabriquer par un artisan. Je lui ai aussi donné un couteau, un bon chasseur a toujours un couteau sur lui.

"Si on mourait ici, les gens seraient triste, mais seulement ce que l'on connaît. Les autres ça ne les affecterait pas. Nous sommes si petit et insignifiant. Si une petit existence comme nous venait à mourir, on laisserait derrière nos corps. Décomposés, nous ferions de parfait aliment pour les plantes. Ces plantes serviront de nourriture aux végétariens qui eux même vont nourrir les carnivores."

Un sifflement et la flèche de Vivi vient se planter dans le cerf. Elle saute par dessus son buisson, elle le prend en chasse une dizaine de minute avant qu'il ne s'effondre. Je la retrouve au pied du cerf qui halète, il souffre. Je lui dit de sortir son couteau. Elle le sort. Je lui explique qu'il faut finir ce qu'elle a commencé, elle hésite, me regarde. Je pose mes mains sur les siennes, en silence je la guide, je la laisse faire. La lame s'enfonce dans le cou de l'animal. Le cerf meurt.



Vivi (merci à Ayumi et Alexandra)

Sur le chemin de retour nous avons entendu des cris, vu de la fumée au loin. Une ferme à l'extérieur de Risua était attaqué par des bandits. Arc à la main nous nous sommes approchés. Mon père a armé une flèche et... il a tué un bandit pour sauver une femme. Je n'ai jamais pu tirer une seul flèche ce jour là. Un lion assez massif portant une cape rouge est intervenu. Quelques coups de poing ont suffit pour qu'il mette au tapis le reste des bandits sans que mon père n'est besoin de sortir une nouvelle flèche. Il n'avait pas d'arme à la ceinture, ni dans le dos. C'est la première fois que je voyait cela. Un homme simple qui défait des bandits armée à la seul force de ses poings. Nous avons appris que ce lion se rendait à Risua, qu'il voulait voir une amie, ma mère.

"Seul celui qui se situe au delà de la victoire et la défaite, est bien dans sa peau et se situe au centre de tout. S'il n'y a pas de victoire, ça n’entraîne pas la défaite. Celui qui mentalement travail un art martial qui se situe au delà de la victoire et de la défaite harmonise son corps avec son esprit. Les techniques ne sont que des moyens à utiliser pour s'épanouir et évoluer."

Nous avons discuté toute la nuit. Il a connu ma mère durant sa première année à la milice. Comme elle, il cherchait un moyen de défendre les faibles sans avoir à utiliser d'arme, sans avoir à tuer. C'est ce qui l'a amené à développer des techniques de combat utilisant son corps. Des coups de poing, de pied entre autre. C'est mon père le premier à avoir demandé s'il pouvait enseigner son art. Il lui a expliqué que je ferais une bien piètre chasseuse, que j'avais beaucoup trop de cœur pour cela. Que je serais une meilleur éleveuse de lapin. A mes yeux, il représentait une réponse possible, un chemin, une voie.

Ça va faire deux ans que je m'occupe d'eux. Afin d'éviter tout dérapage avec la milice et d'être sûr qu'il n'y a pas de problème, on a commencé à faire quelques missions avec des aventuriers. Ils savent se défendre, ils n'ont pas peur et on espère aussi que ça fera un peu d'expérience pour les félins. On entre dans une année décisive.



Une civil, bénévole de Lev (merci à Alexandra)

Tout juste seize ans, assez petite pour son âge. Elle portait deux caisses de nourriture, toute la matinée, sans se fatiguer. Il lui arrivait parfois d'en faire tomber une. Toujours souriante, jamais fatiguée. Ce qui nous a surpris avec Vivi, c'est que sa mère était une prêtresse de Loika. Souvent quand un enfant perd assez tôt l'un de ses parents, il suit naturellement sa route, comme pour essayer d'être toujours prêt de lui. Vivi n'a jamais cherché à marcher dans les pas de personne. Elle suit simplement sa route, elle le fait de bon cœur. C'est un sans abri qui a tué sa mère et elle travail toute la journée pour les aider. Je crois qu'elle le sait comment sa mère est morte, je ne sais pas où elle trouve se courage. Je ne sais même pas si c'est du courage, de la force ou une forme de compensation.

"J'ai appris à utiliser un arc, j'ai tué un cerf. C'était dur, mais nous avions besoin de nourriture. J'ai appris à utiliser mes poings, mes pied, je n'ai pas voulu d'arme, c'était compliqué mais il fallait se défendre. Je me suis battu pour les faibles, c'était difficile alors j'ai rigolé pour que ce le soit moins. J'ai raté, mais je ne veux pas que l'on dise que je me décourage, je suis Vivi, je ne désespère pas, jamais je ne perds courage."

Pendant quatre ans j'ai était quotidiennement à ses côtés. Deux jours par semaine elle suivait des cours de magie. Parce que ça pouvait être utile. Le matin ont faisait le tour de la ville, on distribuait de la nourriture. En début d'après midi ont préparé pour le lendemain matin, on aidait selon les besoins. Elle était toujours là de bon matin, elle a prit des coups, elle a du se battre pour nous défendre. Contre les bandits, contre les notables et contre les fous. Quatre ans à ses côtés et je n'ai toujours pas compris d'où venait sa force. Puis un jour une lettre est venu, on lui a posé beaucoup de question, on lui a appris beaucoup de chose.



Sa Sainteté Sylrodiath Athenravi le Sage (merci à Alexandra)

Vivi Malow, tu es un paladin de Lev. Maintenant, c'est à toi d'écrire ton histoire.