Aryë Valaton [terminée]

L'équipement de votre personnage.

Aryë possède des habits en toiles que lui a donné sa maman, d'ailleurs celle-ci les portait au même âge, ils sont de couleur vert et brun avec des motifs de spirales. Elle a quelques bijoux de bois et de pierres mais rien de couteux et surtout elle possède une besace cousue du même tissus que ses habits où elle y range quelques pommades et bandages, un peu de nourriture qu’elle partage volontiers, quelques fioles avec des essences de fleurs. Elle a ramassé un grand bâton en bois assez solide pour qu'elle puisse s'appuyer dessus en cas de fatigue.

Physique de votre personnage

Arië est de constitution plutôt petite elle doit faire aux alentours du mètre septante pas plus et assume pleinement ses rondeurs qu’elle n’essaie pas de cacher à tout prix avec des mètres de tissus. La jeune bovine est généreuse tant dans son caractère que par ses courbes qui en feraient baver plus d'un.

La jeune génisse a une longue et belle chevelure de couleur brune qu’elle laisse pendre en toute liberté en la parant de quelques plumes d’oiseaux trouvées çà et là, de jolies fleurs printanières aux pétales de couleurs douces. Elle a un poil aux différentes nuances de brun passant du foncé comme la terre mouillée au brun doux crémé au niveau de son ventre. Arië prend énormément soin de ses poils pour qu’ils soient doux et propres, d’ailleurs si vous venez la humer vous sentirez quelques odeurs fleuries, car elle concocte elle-même ses eaux de toilettes à l’aide de fleurs sauvages ou de zeste de fruits. Elle possède deux petites cornes de couleur ivoire qui sont tournées vers l’arrière de son crâne et qu’elle ne manque pas d’enduire d’huile pour qu’elle soit luisante et en bonne santé.

Si je devais vous décrire selon moi son meilleur atout physique alors je vous parlerais de ses magnifiques yeux d’une couleur vertes émeraude et qui reflète toute sa gentillesse. Un regard vert réhaussé par de longs et fins cils noirs qui font ressortir naturellement la couleur et vous captive.

Psychologie de votre personnage

Arië est une jeune génisse très gentille et généreuse, elle a le cœur sur la main et n’hésite pas à partager son repas avec autrui voir à lui céder si le repas en question est trop maigre. Étant l’ainée d’une fratrie de quatre enfants, elle a toujours veillé au bien-être de ses frères et sœurs lorsque ses parents étaient au travail et elle a gardé cette personnalité douce et maternelle dont elle n’hésite pas à se servir dans les moments où on a besoin d’elle.

Arië vous l’aurez donc compris est une personne altruiste qui fait passer les autres avant elle. Elle étudie la religion et se dédie corps et âme au dieu Sonni de qui elle se sent la plus proche. Elle a quitté le nid familial pour aller étudier et a présent elle parcourt l’île pour prêcher la bonne foi à ceux qui veulent l'entendre.

Elle a un fort potentiel autodidacte, c’est grâce à cela qu’elle a pu apprendre à lire notamment même si elle écorche les mots trop difficiles.Elle n’a pas que des qualités et n’est pas une sainte nitouche contrairement à ce qu’on pourrait penser. Arië est très gourmande et ce qu’elle aime par-dessus-tout c sont des petits plats mijotés et bien parfumés et dans ces cas-là elle ne peut s’empêcher de se resservir parfois plusieurs fois et après de culpabiliser d’en avoir mangé autant. Elle est d’une patience presque divine sauf quand il s’agit de défendre un innocent et là elle devient une véritable lionne enragée, elle ne supporte pas l'injustice et n'apprécie pas du tout l'esclavagisme.

Arië a aussi tendance à fantasmer ce qui la fait rougir beaucoup au cours d’une journée et bien qu’elle ne soit jamais passée à l’acte car n’ayant pas encore trouvé l’élu ou l’élue de son cœur cela ne l’empêche pas d’avoir des pensées considérées comme impures qu’elle n’oserait révélé à personne.

Arië est une jeune femelle plutôt calme, elle est secrète et n'aime pas être sur le devant de la scène non pas à cause d'une timidité maladive, mais plutôt qu'elle n'aime pas se faire remarquer inutilement.

Elle ne porte pas vraiment d'importance à la valeur de ce qu'elle possède préférant vivre de manière à être en armonie avec la nature, elle n'utilise que rarement son argent et jamais elle ne s'achète de tenues couteuses ou de beaux bijoux. Néanmoins, la jeune génisse aime être propre et sentir bon, elle est tout de même coquette sans en faire de trop. Elle aspire à une vie simple et tranquille, pourquoi pas trouver quelqu'un pour la partager.

L'histoire de votre personnage

Arië est née dans un petit village de Crescent-moon, une nuit d'été bleutée et constellée d'étoiles scintilliante, une nuit très chaude et sans aucun nuage. Elle était la première à naître de sa mère Alharya qui était épuisée et en sueur après tant d'effort. La petite génisse poussa son premier cris étouffés avant de rejoindre les bras réconfortant de sa mère et que son père Fortius ne la découvre essuyant discrètement une petite fuite de fierté liquide au coin de ses yeux.

Arië effectua ses premiers pas l'été qui suivit dans les pâturages remplies de fleurs aux tiges plus grandes qu'elle, ce fut cet été là que sa mère donna naissance à un petit frère duquel elle était très proche. La petite Arië aimait la nature et dès que son père allait travailler dans le champs, elle se faisait une joie de pouvoir emmener ses petits frères et soeurs promener et gambader en toute insouciante pour cueillir des fleurs qu'ils offraient le soir à leur mère.

Je ne vais pas vous raconter l'histoire larmoyantes d'une petite génisse livrée à elle-même obligée de prendre soin de ses trois frères et de ses deux petites soeurs. Arië était heureuse, elle aimait son rôle de grande soeur qu'elle assumait sans jamais défaillir soignant les petits bobos des unes et les grosses larmes des autres. Parfois, il arrivait à la petite génisse d'avoir un moment privilégier avec sa mère, celle-ci l'emmenait pour son plus grand bonheur cueillir des plantes en forêt qu'elle changeait en toutes sortes de baumes et de décoction qui avaient pour vertus de soigner du plus insignifiant rhume à la plus mortelle des pneumonies. Arië aimait beaucoup travailler avec sa mère et apprendre à faire des baumes, des cataplasmes, des sirops, des parfums et des huiles essentielles.

Les fleurs et la nature l'avait toujours entouré et un soir d'hiver, elle découvrit par des histoires racontées par son grand-père, les dieux qui avaient façonnés la vie sur terre. Arië fut de suite conquise par les principes du dieu Sonni de la terre et elle se mit en tête d'apprendre ses préceptes et de les adopter dans sa vie de tout les jours. D'ailleurs, son père en rigola pensa que ce n'était qu'une enfant et qu'il s'agissait d'une phase qui passerait quant elle grandirait.

Arië avait déjà eu quelques notions d'écritures de par sa mère qui était un peu instruite, mais elle se mit à emprunter de plus en plus souvent des livres parlant de la religion et fini par apprendre par elle-même. Elle n'est pas aussi instruite qu'un noble qui a eu les meilleurs précepteurs du royaume, mais elle sait déchiffrer des mots pas trop difficiles.

Lorsque ses cornes se mirent à pousser, la jeune génisse n'avait toujours pas changé d'avis concernant son envie de répandre la bonne parole de Sonni. Alors qu'un soir, elle était assise tranquillement dans le champs de fleurs surveillant ses deux plus jeunes soeurs qui jouaient à se pourchasser, elle ressentit un profond lien avec la terre. Elle se concentra d'ailleurs sur cela enfonçant ses longs doigts fins dans la terre grumeleuse légèrement humide et parsemée de petits cailloux et de petits bouts de bois sec trouvant une graine qui attendait patiemment de germer. Arië se concentra sur cette envie qu'elle avait de faire pousser cette petite graine de l'aider à trouver son chemin dans la terre et lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle ne remarqua rien du tout.

Arië ne comprenait pas, elle aurait juré sur les cornes de Sonni avoir sentit une énergie spéciale lui parcourir le corps pour venir se connecter avec cette graine. Une nuit passa et le lendemain après y avoir pensé durant la nuit elle retourna voir à cet endroit et y découvrit un germe bien vert qui dénottait avec les herbes sèches aux alentours. Elle posa des questions à sa mère croyant avoir de fabuleux pouvoirs de terre et celle-ci lui expliqua que ce n'était qu'un coup de chance et que parfois il ne suffisait que d'une nuit à une graine pour germer ce n'était pas forcément de son fait.

La génisse décida de renouveler l'expécience en plantant des graines de fruits et de légumes récupérés pendant les repas. Le premier concombre à germer sortit de terre à vue d'oeil laissant ses deux parents béas. Après des excuses plates de la part de sa mère, Arië savait ce qu'elle voulait faire de sa vie, c'était ce qu'elle avait toujours voulu faire et elle annonça lors du repas du soir qu'elle partirait demain pour étudier la religion et vouer sa vie à Sonni comme elle l'avait toujours voulu. Elle reçu des encouragements de sa mère et même son père qui s'était toujours montré un peu réticent quant aux idées de sa fille ainée lui expliqua que peu importe ce qu'elle choississait de faire du moment qu'elle ne se mettait pas en danger cela lui allait.

Le lendemain matin au soleil levant, la génisse partagea un petit-déjeuner étonnement calme avec sa famille au  grand complet. Elle put lire de la tristesse dans les yeux de ses frères et soeurs qui se retenaient de pleurer sans doute pour éviter qu'elle ne revienne sur sa décision, une grande fierté dans les yeux de sa mère et un mélange de fierté et d'appréhension dans ceux de son père fait du même vert qu'elle. Après des embrassades, Arië commença son périple avec pour simple possession sa besace remplie de quelques fioles, de baumes de soins, d'une miche de pain et d'un quart de fromage et un bâton assez robuste qui lui servirait de béquille si jamais elle avait mal aux sabots.