Le royaume de Cerith
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 Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey

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Keida Syndeval
Orchal de Cerith
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MessageSujet: Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey   Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey Icon_minitimeMer 14 Fév - 21:00

Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey Bann10
Event du 14 au 24 février 2018

Haï, le dieu requin, est le plus mystérieux de Cerith. Il règne à la fois sur tout ce qui est aquatique, et sur toutes les connaissances, que ce soit l'histoire, les techniques, ou les secrets.
Les Cerithiens ont l'occasion de lui rendre hommage vers la fin février, lors de l'Haï-vey. Fêtée le 24 février, il s'agit d'une veillée que l'on prépare soigneusement, rassemblant les familles, les amis, les voisins, même les passants, et que l'on poursuit loin dans la nuit. On y boit généralement des thés revigorants, parfois avec une touche d'alcool, et il est traditionnel de raconter plein d'histoires et de contes.

Afin de fêter cela, le staff vous propose un petit concours !

A chacun d'inventer un conte ou une légende, qui se déroule dans l'univers de Cerith, il y a "très longtemps". Le thème de cette année sera : Keh'faria !
En effet, depuis la découverte des Keh'fariens les histoires exotiques sont on ne peut plus à la mode en Cerith ! Un vent de nouveauté souffle, les bardes et les conteurs l'ont bien compris, et sont allés chercher des histoires et des légendes en Keh'faria.
Il peut s'agir d'histoires qui mettent en scènes des djinns (plus d'infos sur les djinns ici), ou simplement des keh'fariens (avant ou, au plus tard, pendant l'Arktem)

Vous avez jusqu’au 24 février au soir, à minuit, pour poster votre conte à la suite de ce message. Le classement sera révélé dans les jours qui suivront.

Chaque participant recevra 30 Cerithis, et le gagnant en recevra 70 !



(P.S. : prière de ne pas flooder ce message, et de le réserver aux participations. En cas de demande d'informations supplémentaires, demandez au staff ! )
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Keida Syndeval

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MessageSujet: Re: Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey   Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey Icon_minitimeJeu 15 Fév - 11:56

Khassim et les Djinns

Au temps où les grands pères de nos grands pères n'étaient encore que les rêves de leurs grands-parents, au temps où les Djinns gouvernaient Keh'Faria des mers jusqu'aux sables, vivait un khalife, Khassim.

Fuyant le joug de Djinns maléfiques contraignant son peuple à la faim et à la soif, il avait jadis dérobé aux cruels tyrans un attribut magique, un sable bleu aux pouvoirs extraordinaires : grâce à lui, au beau milieu de la plaine ardente, Khassim fit naître un oasis, autour duquel la terre devint fertile et se bâtit sa ville : Alram'Azraq, le Clos des Sables Bleus. Furieux de son larcin, les esprits du désert s'abattirent sur son peuple :

Wuutan, le Djinn de l'air, commanda au vent de souffler, afin d'empêcher les récoltes de pousser, mais Khassim ordonna de construire de hauts remparts sur lequel le vent vint s'écraser, sans effet. Gantess, le Djinn du soleil, tenta à son tour d'abattre son châtiment sur Khassim et son peuple, mais l'eau de l'oasis magique s'évapora sous son courroux, créant des nuages qui l'empêchèrent de continuer, et qui de surcroît firent tomber la pluie sur les vergers. D'autres Djinns s'échinèrent, en vain, sous les rires moqueurs de Khassim. Découragés et humiliés par les échecs de leurs frères, les autres Djinns abandonnèrent, et partirent en vociférant, lançant alors une ultime invective :

"Un jour Khassim, tu te rappelleras qui est ta seule maîtresse !"

Mais, confiant du haut de ses remparts, Khassim les ignora.

Khassim régna alors sur Alram'Azraq, qui devint une prestigieuse ville brillant d'un éclat bien plus étourdissant qu'Al'Jiman aujourd'hui. Khassim eut de nombreux fils et de nombreuses filles, une épouse aimante et un peuple loyal et paisible. Alram'Azraq étendait sa renommée au fil des ans, et bientôt ce paradis attira maints et maints voyageurs, fuyant leurs contrées arides et le joug des Djinns, comme lui autrefois.

Une nuit, alors que Khassim contemplait fièrement sa ville du haut du balcon de son palais, Ran, le bienveillant Djinn de la Lune, apparût au khalife dans le reflet de l'oasis. Il lui tint alors ces propos :

"Puissant Khalife, demande pardon à mes frères pour tes crimes, et ils se montreront cléments à ton égard." Puis, il répéta la promesse des Djinns, mais dans la voix résonnait non pas l'écho de la colère, mais celui de la compassion : "Rappelles toi qui est ta seule maîtresse !"

"Mes Crimes ?" répondit Khassim, plein de colère "Mon seul crime est de m'être débarrassé du joug de tes frères, Djinn de la Lune ! Mon seul crime est d'avoir mené mon peuple à la paix et à la prospérité ! N'oublie pas, toi, qui est ton seul maître !"

Et il le renvoya avec mépris.

Le lendemain, Khassim fut réveillé par les cris de lamentation des habitants. Durant la nuit, l'oasis s'était asséché, plus aucun puits, plus aucune fontaine ne donnait autre chose que de la poussière. Alarmés, les habitants de la cité voulurent fuir la ville, mais les Djinns au dehors les en empêchèrent. Au premier jour, la soif et la chaleur emportèrent les plus faibles, au deuxième jour, elle emporta le bétail et les plantations, et enfin, au troisième jour, Alram'Azraq était devenue Alram'Aleizam, le Clos des Ossements.

Dans son dernier souffle, Khassim compris. Ce sable bleu qui avait été dérobé aux Djinns ne pouvait obéir qu'aux Djinns. Filaan, le Djinn de l'eau.

Sa seule maîtresse, la seule maîtresse des mortels était l'Eau.
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Angélique Feather-Krel

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MessageSujet: Re: Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey   Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey Icon_minitimeJeu 15 Fév - 16:38

Le chant de l'Oasis.

Installez-vous, les enfants. Aujourd'hui je vais vous conter une légende ancienne, inscrite-même dans les légendes Keh'fariennes.

Les enfants s'installèrent en demi-cercle devant Angélique, pendant que le calme aussi s'installait dans la pièce, laissant à la louve le soin de pouvoir commencer un des récits du livre de conte qu'elle avait spécialement amené pour que les orphelins puissent profiter d'une histoire exotique, à l'occasion de l'Haï-vey.

Il était une fois, à une époque encore plus ancienne que l'Arktem -qui est le mot donné à un grand tournant de l'Histoire Keh'farienne, comparable à la chute pour notre propre Histoire-, alors que les furries étaient encore des tribus nomades qui longeaient les côtes, la tribu dont nous suivrons l'histoire venait de se faire repousser par une tribu ennemie, qui cherchait à garantir sa propre survie et son propre confort au dépend même de la vie d'autrui.

La tribu fut dans l'obligation de quitter cette zone, ainsi que toutes les autres zones côtières qui étaient déjà malheureusement occupéez par d'autres tribus. Ils n'eurent point le choix que de s'aventurer dans le désert : une plaine de sables encore rarement explorée à cette époque, à cause de la chaleur et de la déshydratation. Inévitablement, le premier jour de marche fut gourmand en soif, et les furries n'eurent pas assez vite l'idée de rationner l'eau. C'est pour cela qu'au premier soir, les membres se réunirent pour trouver une solution à cette désastreuse situation...
Le débat faisait rage, jusqu'à ce qu'une jeune fille de la tribu, nommée O'azis arriva en courant pour interrompre la discussion de ses ainés avec une grande nouvelle :


"De l'eau, de l'eau, il y a de l'eau dans le désert !" Exclamait-elle avec une joie non dissimulée, avant de s'élancer vers une colline de sable, qui offrait un magnifique paysage du désert avec au loin un coucher de soleil. Mais sans eau.

"Tu as dû rêver à cause de la soif, retournes surveiller les environs et laisses les sages méditer." Était la remarque sans doute la moins épineuse que reçut la jeune fille, qui avait juré avoir vue de l'eau, chose qu'elle rétorquait, alors qu'elle invitait même sa tribu de suivre cette direction sans plus tarder pour que ses proches puissent récolter de l'eau. En vain, malheureusement.

S'armant d'une lance et d'une demi-gourde d'eau, O'azis s'en alla seule vers ce qu'elle était persuadée d'avoir vue. Elle était déterminée à retrouver ce coin d'eau, pour le bien et la survie de sa famille et de sa tribu. Toute la nuit elle progressa contre la chaleur exténuante, le soleil déjà couché, avec comme arme à son courage sa volonté... Sa vue se troublait, ses pas étaient lourds, sa langue pendue n'avait même plus de goutte de salive, alors que son fond de gourde était déjà à sec.

Néanmoins, elle entendit soudainement une voix, ou plutôt un chant. Une voix mélodieuse qui résonnait dans le désert. Sans réfléchir, la jeune fille usait de ses dernières forces pour rejoindre l'origine de cette voix, étant assurée qu'elle la guiderait vers ce qu'elle cherchait.
Cependant, cette source semblait être impossible à atteindre, comme si chaque nouveau pas vers elle semblait ne pas faire avancer la jeune O'azis qui, à bout de force, tomba à genou et exprima de toute ses forces :


"Mais où es-tu ?!"

Avec son cri, la voix se tût soudainement, annonçant l'ultime signe de désespoir de la jeune fille qui laissa le reste de son corps s'écrouler dans le sable. Alors que ses yeux perlaient de larmes, O'azis laissa parler son chagrin, dans une complainte qui s'adressait à la fois à elle-même et à personne :

"Je ne désirais que le bien de mes proches, pourquoi, ô destin, m'affliges-tu un tel supplice ? Pourquoi m'envoies-tu cette voix me guider si ce n'est pour tomber sur rien ; Pourquoi fais-tu que mon corps s'assèche par la chaleur et mes larmes ? ; De quoi ai-je manqué pour libérer mon peuple de la mort qui les attend ? ; De quoi les miens sont-ils coupables pour affronter de tels tourments ?" Ses larmes coulaient sur le sable, sa voix devenait roque, mais toujours aussi portante de son incompréhension, et surtout, de son désir. "Toi que j'ai entendu chanter, toi qui m'entend me plaindre, je t'en conjure : prends ma vie si tu le souhaites, dans l'atroce souffrance de la soif même, mais offres en retour l'eau aux miens. Guide-les par ton chant, comme je l'ai fait en espoir de trouver l'eau, mais fais leur trouver ce qu'ils attendent. Pitié..."

Ses paroles se perdaient dans ses larmes, et ses mots n'étaient plus que des sanglots qui se perdaient dans la nuit.

Tôt le matin, la tribu d'O'azis eut la surprise d'entendre un chant, venant au-delà même de la colline de sable où devait se situer cette dernière, dans la direction même où elle avait juré avoir vue de l'eau la veille. Constatant au passage l'absence de la jeune fille, la tribu se hâta à partir pour suivre à son tour ce mystérieux et mélodieux chant. C'est à la suite de plusieurs heures de voyage, que la tribu eut la merveilleuse surprise de faire face à une étendue d'eau, en plein milieu du sable, limpide, propre, et à eux. Mais aussi, la tribu ne put ne pas apercevoir une lance, une gourde, et des vêtements flotter au centre de cette eau : c'étaient les affaires d'Oazis, dont la prière avait été entendue.


Suite à un court silence, Angélique referma le livre, annonçant la fin du conte. Quant au silence, il fut coupé par la voix d'un des orphelins, alors qu'il levait la patte pour demander, et prendre, la parole.

Qu'est-il arrivé à O'azis ? Elle est morte de soif..?

... Non, bien sûr que non... Les Dieux, enfin Djinns, Keh'fariens ont certainement fait en sorte que la jeune O'azis puisse profiter de cette oasis avec les siens.

La vérité était malheureusement toute autre : la fin du conte montrait la mort de la jeune fille, dont l'ultime prière avait sauvé ses proches, dont la vie fut prise par le Djinn de l'eau Filaan contre cette oasis, et dont les larmes donnèrent naissance à l'oasis.
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Anmar Benazir

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MessageSujet: Re: Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey   Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey Icon_minitimeMer 21 Fév - 20:53

Anmar a décidé de partager avec des enfants des histoires de son pays, la voilà donc dans un orphelinat de la ville, un livre ayant déjà bien vécu entre les pattes, assisse en tailleur au milieu des jeunes âmes très intriguer par sa personne.

- Bonjour les enfants, je suis contente de vous voir aujourd’hui, je m’appelle Anmar, je viens de Keh’faria et je vais vous raconter une histoire qui vient de chez moi, il s’agit de :

« Le Kalifat et la jeune femme »

Il était une fois, il y a très longtemps, se trouve un Kalifat tyran et très orgueilleux, en effet, se dernier ne pensait qu’à une chose, lui-même. Chaque jour il donnait une somptueuse fête en son honneur et les invités étaient obliger de lui apporter un cadeau sous peine d’être sévèrement puni. De plus, il affamé les habitants de ses terres à force de donner ses gargantuesques banquets, ne mangeant même pas le quart de ce qui est préparer. De plus, pour satisfaire ses demandes, ils travaillent jour et nuit, se reposant à peine.

Mais le peuple ne pouvait se soulever, le Kalifat possédait une arme redoutable, tout le monde en avait peur, un s’agissait d’un Djinn. En effet, on ne sait comment, le Kalifat arrivait à se faire obéir de se Djinn et même s’il ne la fait agir qu’une fois depuis le début de son règne, malgré que les témoignages de cela changent d’une personne à l’autre, ne pouvant définir les pouvoirs de ce dernier.

Alors que tout le monde pense mourir d’épuisement au service de se tyran, une jeune femme arrivent à la cour du Kalifat, vêtu simplement, cette dernière ne possède rien véritablement, mais elle a un esprit vif et clair. A peine est-elle arrivée, qu’elle perçut la grande détresse du peuple et alla voir le Kalifat pour une audience. Se dernier accepta de la recevoir, pensant recevoir un cadeau fabuleux de sa part, comme elle le promit.

Bien entendu, que ne fut pas sa surprise quand elle arriva les mains vides, tenant ses seuls propos au tyran en guise de cadeau :

- Toi qui ne pense qu’à toi-même, prend en compte mes paroles, les menteurs sont toujours démasqués et on paie tous un jour pour nos crimes.

Le Kalifat entra dans une colère noire ! Criant à la garde de se saisir de la jeune femme pour la punir d’un tel affront en disant :

- Inconnue, tu oses me tromper et me défier, tu vas en payer le prix fort ! Ta vie ! Mon djinn va te mettre à mes genoux avant de te tuer, excuse-toi et offre-toi à moi en rédemption.


La jeune femme se laisse maitrisé par les gardes, forçant à s’agenouiller devant le kalifat, mais elle ne change pas de comportement, restant stoïque en répondant :

- C’est donc ton dernier mot ? Ton peuple souffre par ta faute, par ton égoïsme, ce comportement te mène ta part, fait toi pardonné et je serais clémente.


Sa réponse ? Un rire gras, plein de mépris et d’égocentrisme, ordonnant qu’on me jette aux cachots. Sauf qu’elle ne l’entend pas de cette oreille-là, en effet, la jeune femme est en réalité un Djinn, reprenant sa véritable forme, repoussant sans difficulté les gardes médusés par la métamorphose. Le Kalifat l’est tout autant, tombant à la renverse, bégayant :

- Ce...Ce n’est pas possible !

Le Djinn garde une attitude froide envers le kalifah, tonnant dans le palais :

- Tu as osé me rire au nez, défiant la nature par ton comportement et tes mensonges. Osant utiliser le nom des djinns pour instaurer la peur dans le cœur de ton peuple, je t’ai donné une chance, je t’ai tendu la main pour que tu puisses changer de comportement. Mais tu l’as refusé, tu vas subir le sort que tu me réservais !

Et d’un claquement de doigt, le kalifat et le djinn disparait dans un nuage de sable et plus personne ne les revit. Quelques jours plus tard, le fils ainé pris la place de son père, se dernier était bien plus sage et bienveillant que son père, ramenant la joie de vivre au sein de ses terres et de son peuple, devenant alors le plus prospère de tout les Kalifats, même si la punition qu’à subit son père sert d’exemple pour toutes les générations futures.

Anmar referme doucement le livre sur ses paroles, souriant aux enfants en disant tout doucement :

- Fin, cette histoire vous a plus les enfants ? Je l’espère, car il s’agit de l’un de mes favorites.
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Rune Malgovan

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MessageSujet: Re: Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey   Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey Icon_minitimeDim 25 Fév - 0:26

Si’menajil


Il y a bien longtemps, alors qu’Al’jiman était jeune, était une riche et puissante Jil’sed, que tous enviaient. Sa fortune lui avait permit d’arborer les plus beaux bijoux. Sa charmante figure lui avait vallues les cours des plus beaux furrys du pays. Et sa position faisait que beaucoup étaient venus lui demander ses conseils. Son nom était Al’Youssine. Seul un malheur était venu entacher la vie de la belle Al’Youssine, et venait obscurcir ses jours alors qu’elle s’approchait de ses derniers : elle n’avait eu que des fils. Quatre garçons qui avaient hérités de nombreux de ses atouts, certes, mais aucune fille pour reprendre sa suite.
Le premier, Imay le bras de roc, faisait une tête de plus que tout ceux de son peuple, et avait plus d’épaule que quiconque. Ce géant se distinguait par sa force et ses bras plus épais que des cuisses, et ses cuisses plus épais que des troncs. On l’admirait et le craignait, et on le promettait à un grand avenir de meneur des Jil’ahn.
Le second, Aziedine la langue bien pendue, était d’un physique discret, et gracile, mais d’une stature toutefois grande et hautaine. Il était connu pour son esprit aiguisé et ses manières complexes. Il connaissait sur le bout des griffes toute l’histoire de tous les khalifats qui avaient précédé leur ère, et toutes les stratégies de bataille de tous les conflits. Il avait lut tous les parchemins des grands penseurs, était initié à l’alchimie, et rivalisait avec les clercs en discours de théologie. Il avait fort envie de faire ses preuves au sein de la politique, malgré son sexe, car ses paroles n’avaient trouvé quiconque pour lui tenir tête.
Le troisième était Oziaz le beau regard. Loin d’être aussi fort ou aussi savant que ses ainés, ce dernier avait hérité de la beauté de sa mère, et faisait chavirer tous les cœurs de Keh’faria. Ses lignes étaient tellement parfaites que l’on avait soupçonné sa mère d’avoir fauté avec le djinn de la grâce. On disait que d’un simple de ses regards souligné de noir, il pouvait faire se fleurir ou dépérir les fleures du désert.
Enfin, il y avait Najil, le plus jeune des quatre frères. Celui que tous oubliaient, et qui n’avait pas reçu de sobriquet. Najil était différent des autres : déjà car il était à la fin de l’adolescence alors que ses frères étaient déjà matures, mais également car il avait des traits de lézards, hérité de son père, avec qui sa mère avait eu une aventure, après la mort du père de ses frères. Personne n’attendait rien de Najil. Belle âme et généreux de cœur, il ne souhaitait généralement que de profiter de la beauté des paysages, et des couleurs du ciel, en silence.

Quand Al’Youssine fut sur son lit de mort, elle demanda à ses fils d’aller voir l’Alem’Feth, le grand prêtre, afin de lui demander de lire les étoiles, et de leur dire quelles seraient leur destinées, à eux, que tous promettaient à de grandes choses. Ils firent donc ainsi, et se dirigèrent vers le grand temple.
En haut des marches, ils s’agenouillèrent devant l’Alem’Feth, qui lut l’avenir dans le reflet des étoiles sur le miroir de l’eau de la grande vasque du temple.
A Imay le bras de roc, il prédit une longue série de victoires, le voyant à la tête de l’arène, descendant dans le sable comme un simple Jil’ahn pour en recueillir toute la gloire qu’il pouvait espérer.
A Aziedine la langue bien pendue, il prédit que son influence et son discours iraient d’un mur à l’autre de la cité, et que le khalife le recevrait comme grand conseiller.
A Oziaz le beau regard, il prédit que les bardes et les poètes de tout le pays viendrait le prendre comme muse, et que son apparence serait chantée pendant de nombreuses années même après sa mort.
Et, alors que déjà les trois frères tournaient le dos pour s’en retourner auprès du chevet de leur mère, l’Alem’Feth lança un cri perçant, en apercevant la destiné du quatrième frère. « Si tous aurez un destin que chacun ici bas vous environs, celui de Najil les éclipsera tous, car la marque des djinns plane au dessus de lui ! »

Les trois frères étaient troublés, et mécontents. Non seulement leur bâtard de petit frère avaient un destin qui n’était surement pas mérité, contrairement eux leurs, mais en plus celui-ci allait amoindrir leur gloire. Ils le rejetèrent sur les marches du temple, et s’en furent auprès de Al’Youssine leur mère, la priant de renier son dernier enfant qui n’apporterait que malheur sur leur maison et sur son nom.
Al’Youssine, qui tenait plus que tous à ses enfants, leur demanda de rester soudés, mais, finalement, céda, et dans son dernier soupir, renia le jeune Najil.

Les temps qui suivirent furent cléments aux trois frères, comme prédit par l’Alem’Feth. Imay le bras de roc fut promu pour gérer l’arène, et en profita pour s’y illustrer. Aziedine la langue bien pendue fut promu par le khalife. Et Oziaz le beau regard vit sa popularité croitre sans discontinuer. Plus personne ne se souciait du jeune Najil, que le destin avait précipité plus bas qu’il n’aurait pu même le penser : des hauts de la société keh’farienne, il avait été précipité au plus bas, et, en perdant sa famille, avait perdu sa caste, devenant Jil’tun, au service de tous. Ni assez intelligent pour servir les secrétaires du khalife, ni assez beau pour profiter du confort d’une petite place dans un harem, il n’était même pas assez fort pour travailler efficacement aux travaux de rénovation de la muraille de la ville. Ses possessions lui avaient été arrachées, comme son nom et son ascendance.

Mais Najil ne se plaignait pas. Il gardait son mal en lui : qui s’en serait soucié de toute façon ? Il nettoyait les saletés des autres Jil’tun en silence, perdant le peu de parole qu’il avait eu. Il aurait simplement voulu pouvoir profiter encore un peu des beautés des paysages de keh’faria, mais les barreaux du bâtiment commun où on le parquait l’en empêchaient. Il aurait aussi voulu pouvoir juste profiter des couleurs du ciel, mais on lui faisait baisser la tête vers la saleté qu’il devait nettoyer.
Najil arrêta de se nourrir, et se laissa dépérir. Devenu squelettique, à peine capable du moindre mouvement, on ne se soucia plus de lui. Et une nuit, il mourut.

Les mortels ne s’en aperçurent même pas. Les djinns, eux, se penchèrent sur son sort. Comment les furrys pouvaient ils avoir été aussi égoïstes ? Voir ainsi la trame du destin de Najil éveillait chez les créatures astrales un sentiment qu’ils ne connaissaient pas, une douleur sourde et lancinante, qui avait été celle de l’adolescent.

Dol’ra le djinn des instruments de musique poussa une plainte longue et triste, alors que Ran, le djinn de la lune, pencha ses rayons vers le corps sans vie, et que Wuutan, le djinn de l’air, l’enlevait dans les cieux. Aux yeux des djinns Najil avait incarné quelque chose de nouveaux, et méritait sa place à leurs cotés. Ses yeux s’ouvrirent, luisant d’un éclat nouveau, et Najil devint Si’menajil, le djinn de la mélancolie.
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Orchal de Cerith
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MessageSujet: Re: Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey   Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey Icon_minitimeDim 25 Fév - 15:27

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Oyez Oyez !

*roulement de tambours*

Le gagnant de l'Haï-vey de cette année est ... : KEIDA !
Le jury a eu toutefois du mal à départager, et a beaucoup aimé chacune des histoire ! On a été très heureux de voir tout le monde aussi bien utiliser les djinns ^^

Keida reçoit la récompense prévue, de 70 cerithis, et Angélique, Anmar, et Rune reçoivent chacun 30 cerithis !

Toutes nos félicitations au gagnant, et bravo encore à tout le monde !

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Keida Syndeval

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MessageSujet: Re: Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey   Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey Icon_minitimeDim 25 Fév - 19:39

Merci beaucoup ! Ça me flatte ^^
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Eirlys Lunazur

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MessageSujet: Re: Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey   Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey Icon_minitimeDim 25 Fév - 20:42

*clapclapclap* Bravo bravo! Les histoires étaient toutes très bien j'ai bien aimé!
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MessageSujet: Re: Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey   Event du 14 au 24 février 2018 : L'Haï-vey Icon_minitime

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