Waylon Atkins
Messages : 6 Date d'inscription : 11/10/2019
Feuille de personnage Age: 28 Métier: Collecteur de dettes Double compte: Han
| Sujet: " Je fais un sale métier. Alors je le fais salement. " Ven 11 Oct - 10:06 | |
| Prénom • Waylon Nom • Atkins Surnom • Maleface Âge • 28 ans Race • Guépard Sexe • Mâle Orientation • Hétéro Groupe • Bandits ■■■ physique ■■■ Waylon est grand et élancé, mesurant pas loin du mètre quatre-vingt-dix. Son corps, fortifié par des années d'aventure et de combat, est tracé pour la vitesse, une fulgurance qui lui a sauvé la vie dans nombre de combats. Sa vélocité caractéristique de son peuple, alliée à ses prouesses martiales et son sang-froid légendaire, en font un combattant respecté, parfois craint. Sa démarche coule comme l'eau, naturelle et assurée. Pour quiconque le croise, il est aisé de constater qu'il est un guerrier-né, bourré d'assurance et, parfois même, d'une touche d'arrogance.
Depuis son terrible accident dans les ruines d'Oaksig, il est difficile de faire apparaître l'ombre d'un sourire sur son visage solennel. Il a le regard dur, et une cicatrice qui semble avoir été faite au couteau, qui lui descend du sourcil jusqu'au bas de la joue droite. Son air renfrogné et sa vilaine marque lui valurent nombre de surnoms officieux et peu glorieux, tels que Sire Pend-la-Gueule ou encore Maleface. Peu de gens ont osé lui dire en face, et à raison.
Petit signe distinctif : il porte une paire de boucles en or à l'oreille droite. Elles seraient un héritage familial. ■■■ équipement ■■■ Waylon ne possède plus grand-chose, si ce n'est ce qu'il a sur lui. S'étant forgé une réputation de mercenaire et d'aventurier baroudeur, il a amassé au cours de ses tribulations un certain équipement. Il porte un vieux gambeson encore bien solide, et des pièces d'armure qui ne sont plus vraiment de la dernière fraîcheur. Il les entretient comme il le peut, et même si elles sont préservées de la rouille, l'oeil attentif verra à quel point le métal est terne et couvert de coups et de grattes, signes d'une intense activité dans le domaine de la castagne.
Il possède des armes polyvalentes. Sa prédilection va pour le yatagan, cette lame à courbe rentrante, mais il possède également deux dagues incurvées, et un petit couteau dont il se sert pour trancher les carotides ou le saucisson. Il varie dans ses styles de combat, optant parfois pour le yatagan seul, ou alternant avec une dague, voire les deux. Il aime à ce que ses futures adversaires observent ses armes, notamment car elles sont loin d'être communes, et furent acquises au prix de nombreuses quêtes.
■■■ magie ■■■ Waylon DÉTESTE la magie. ■■■ psychologie ■■■ - Qualités : Rapide, inflexible, loyal, vif d'esprit - Défauts : Pessimiste, ancien alcoolique, arrogant, désagréable - Goûts : Le combat, et le Mallakr - Dégoûts : La magie, et l'alcool
Plus jeune, Waylon était plus ouvert et sympathique. Il jouait du luth avec entrain, et il était connu pour avoir de nombreux amis, et des relations plus saines avec les personnes qu'il fréquentait. A présent, le nombre de ses amis peut se compter sur les doigts d'une main de lépreux, et sa vision du monde s'est obscurcie. Il accuse autant la boisson que la société de Cerith pour l'avoir mis dans cet état, mais aussi, sait qu'il a sa part de culpabilité dans l'histoire. Waylon ne s'aime plus, et n'aime plus personne. Car personne ne le mérite.
La plupart des gens qui le rencontrent le trouvent désagréable et mesquin. C'est un réflexe qu'il a attrapé au fil du temps pour que les gens le laissent tranquille. Le problème, c'est que lorsqu'il a lui-même besoin des gens, ce qui peut arriver, il n'arrive plus à se départir de son côté guépard mal léché. Depuis quelques temps, cela dit, Waylon s'est promis de faire un travail sur lui-même, suite notamment à ses nombreux déboires qui furent entraînés par son manque total de courtoisie.
C'est un être en pleine mutation, un furry qui est tombé au fond du trou, mais qui essaye encore de se relever pour en sortir. Essayer de changer est difficile, mais ce félin n'a encore jamais reculé devant un challenge, et celui-ci s'annonce des plus intéressants. ■■■ histoire ■■■ Waylon naquit dans le port de Risua, dans une maison située entre une poissonnerie et un entrepôt. Sa famille était humble, mais n'avait pas non plus de quoi se plaindre : tandis que sa mère reprisait pour le quartier, son père partait pêcher en mer, avant de revenir le soir et d'effectuer des livraisons secrètes pour les auberges et tavernes du coin. Ce petit marché noir lui octroyait quelques rentrées supplémentaires, et permettait à la famille de ne pas sombrer dans la misère. Waylon ne quitta jamais le port durant son enfance, et se fit nombre d'amis parmi les fils et filles de poissonniers, dockers et livreurs que l'on trouvait dans ce lieu foisonnant d'activité. Son père connut quelques démêlés avec la milice, mais pouvait compter sur certaines connaissances au sein de celle-ci pour ne pas être trop inquiété. Assez ironiquement, ce n'est pas ses petites activités malhonnêtes qui précipitèrent sa perte, mais bel et bien son activité principale : disparu en mer, il laissa derrière lui veuve et orphelin, ainsi qu'une ribambelle d'aubergistes éplorés.
Très tôt, Waylon commença à travailler. Il effectuait des livraisons, aidait parfois au triage de la poiscaille. Pas assez musculeux pour être un docker, il devait se rendre à l'évidence : son avenir ne résidait plus sur le port. Lorsqu'il devint adolescent, et alors que sa mère peinait à joindre les deux bouts, il se convainquit qu'il pouvait devenir milicien. Contactant un ancien ami de son père, il parvint à faire ses preuves et signa pour entrer au sein de la milice de Risua. Il s'entraîna dur pendant quelques années, mais le bilan de ses cinq ans en tant que troupier ne furent pas ceux escomptés : il avait beau être doué dans le maniement des armes, il manquait de discipline et s'était mis à dos beaucoup de ses supérieurs. Il fut gentiment poussé vers la porte, bien que ce fut lui qui décida de ne pas renouveler son contrat. Il y avait d'abord pensé, par défi envers ses anciens commandants, mais force était de constater qu'il n'était pas fait pour la vie de milicien.
Jamais il n'eut pris si bonne décision, car peu après sa défection, Waylon tomba sur un étrange groupe de mercenaires. Il s'agissait d'une jeune guilde d'aventuriers, des débutants à la recherche d'autres âmes prêtes à se lancer dans l'aventure. Les Compagnons du Saucisson, qui avait d'abord commencé comme une farce entre jeunes insouciants, avait fini par se faire enregistrer au bureau des aventuriers avec le nom tel quel. Ils le changèrent en Compagnons du Bouclier par la suite, lorsqu'ils devinrent plus officiels, afin d'éviter de devenir la risée des compagnies parcourant Cerith.
Au sein de cette guilde, Waylon connut une véritable renaissance. Déjà formé aux arts de la castagne, il ne manqua pas de s'y faire une place de choix, et de s'y faire bon nombre d'amis. L'un d'eux, Alton Wesley, était un furry reptile, qu'il pouvait presque considérer comme son frère, les écailles mises de côté. Ils partageaient les mêmes gnôles, les mêmes combats, et parfois les mêmes conquêtes. C'est lui qui apprit à Waylon à jouer du luth. Au sein de la Compagnie du Bouclier, Waylon sillonna l'île toute entière, trouvant çà et là des trésors qui purent à la fois financer son train de vie bohème, et laver toutes les dettes de sa mère, restée dans le port de Risua. Cet âge d'or, marqué par la réussite et l'épanouissement du guépard, les mena à entreprendre leur ultime quête, à la sombre réputation : une expédition au coeur d'Oaksig pour retrouver un artefact magique.
A l'époque, les Compagnons du Bouclier avaient bonne notoriété. Un érudit leur avait alors demandé d'aller chercher et trouver une certaine boîte dans les ruines d'Oaksig, renfermant selon lui une arme aux pouvoirs redoutables. Enivrés par la possible gloire à tirer de pareil butin, la compagnie se mit en branle, et tous ensemble se portèrent au devant du danger, insouciants et insensés. Téméraires, ils avaient décidé de braver l'endroit que même bon nombre d'aventuriers rechignaient à explorer. Car c'était au sein du terrifiant Manoir que se rendait la troupe...
Ils ne rencontrèrent personne sur leur chemin. Nulle âme sur leur route. Cela aurait pu leur sembler presque trop facile, s'ils n'étaient pas avides de trouver leur coup du siècle. Ils trouvèrent d'ailleurs la boîte le plus facilement du monde, posée sur une table moisie et poussiéreuse, dans une large bibliothèque qui l'était tout autant. Tous réunis dans la pièce, ils avaient exulté en trouvant l'artefact. Waylon, le plus fiévreux et téméraire d'entre tous, se proposa pour ouvrir la boîte d'ébène richement ouvragée. Pauvre choix, dicté par l'avidité et la bêtise.
Une terrible bêtise.
Car lorsqu'il reprit connaissance, après avoir ouvert le couvercle scellé, il était debout, arme à la main et couvert de sang. Pas seulement le sien. En regardant autour de lui, les cadavres de ses amis jonchaient le sol, sauvagement mutilés. Des mâchoires pendaient, des jambes ne tenaient plus que par un tendon, et un flot de sang avait repeint les murs effrités et moisis de cet ancien lieu de savoir, devenu lieu de folie. Waylon n'avait qu'une seule blessure, celle qui descend de son sourcil vers sa joue, l'unique témoin de l'horreur qui s'était déroulée dans le Manoir d'Oaksig. Waylon n'oublierait jamais le regard figé et horrifié de son ami Alton, dont les abjectes stigmates défiaient toute description.
Craignant les répercussions s'il retournait en Risua, il fut pris d'une panique et d'une honte sans nom, et prit la fuite jusqu'à atteindre Foxfield. Là, dérivant comme une âme en peine, il s'adonna à la boisson et aux jeux de hasard, dilapidant tout l'or qu'il avait amassé au cours de ses voyages. Autrefois enrichi de ses pillages dans les ruines, il n'avait pas passé trois mois dans la ville du vice qu'il était déjà débiteur d'une petite fortune auprès des usuriers des Todias. Devant l'urgence, ces derniers recrutèrent quelques gorilles pour venir frapper à la porte de Waylon et lui soutirer son argent. Lorsqu'ils revinrent avec les doigts brisés, les créanciers aux dents longues connurent quelques longues nuits de sueur froide.
Devant cette situation intolérable, qui eut même la malheureuse honte de remonter aux oreilles d'Isenford, une troupe de vingt mercenaires s'était présentée aux portes du taudis dans lequel vivait Waylon. Là, contre toute attente, et alors que les molosses avaient dégainé leurs glaives, il était sorti et avait demandé à voir son créditeur Isenford en personne. Amené devant lui sans grand ménagement par les chiens de guerre de Todias, il proposa de repayer sa dette en se mettant à son service. Waylon, reconnu pour être un guerrier tenace et un guerrier efficace, n'eut aucun mal à convaincre le jeune loup et son conseiller reptilien : ils avaient déjà envisagé cette possibilité après la fameuse histoires des doigts brisés.
Vivant, il l'était. Libre, cependant, il ne l'était plus. Et devant cet état de fait, Waylon sombra dans la morosité et le pessimisme. Obligé de servir un baron du crime retors et sans pitié, il était coincé dans une ville qui l'avait corrompu jusqu'à la moelle, et l'avait éloigné des gens qu'il aimait. Là, dans ce lieu de perdition, Waylon se transforma en l'immonde et désagréable mercenaire que l'on connaît, récoltant les dettes des mauvais payeurs avec violence, et faisant parfois des exemples fort convaincants. Sa propre dette, colossale, est encore loin d'être payée.
Mais Waylon s'est fait une dernière promesse : parvenir à rembourser les Todias jusqu'au dernier cerithi, avant de revenir en Risua pour recommencer depuis zéro... ■■■ société ■■■ - Quel est le niveau d'instruction de votre personnage ? Outre son instruction militaire, il déchiffre plus qu'il ne lit, et n'a pas vraiment appris à écrire.
- Quel dieu(x) votre personnage apprécie-t-il de prier ? Autrefois Lev, bien qu'il ne prie plus beaucoup.
- Quel est l'avis de votre personnage sur l'esclavagisme ? Il l'a toujours exécré, bien qu'il ait désormais une vision plus pragmatique de celui-ci.
- Quel est l'avis de votre personnage sur la royauté Cerithienne ? Orchal est un bon roi, mais Waylon s'intéresse peu à ce qu'il se trame à Risua à présent.
■■■ le joueur ■■■ D'où venez-vous ? • Du fin fond des bas-fonds de la Belgique profonde Double compte • (lister ici les noms de vos éventuels autres comptes) Crédit avatar • Le brillant et talentueux 0laffson ! https://www.deviantart.com/0laffson/gallery/
Dernière édition par Waylon Atkins le Ven 11 Oct - 14:18, édité 4 fois | |
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