Shivah Aslan'Ka (terminé)

L'équipement de votre personnage.

 

Physique de votre personnage

Psychologie de votre personnage

Shivah est quelqu’un de très doux et tendre. D’un tempérament calme et posé, elle est de nature sereine et sage. C’est donc d’ailleurs tout naturellement qu’elle s’intéresse à tout ce qui touche à la spiritualité, que ce soit pour le simple bien-être intérieur ou bien du domaine de la religion. Ayant l’esprit ouvert, elle respecte les convictions de chacun et surtout leur race et leur façon d’être. Jamais elle ne se permettra de juger quiconque et encore moins de faire quelque remarque désobligeante que ce soit. Pour elle, même si un acte criminel ou simplement mauvais est répréhensible, elle part du principe que tout ce que chacun peut faire ou dire ne provient que d’évènements malheureux que la personne ou le condamné a connu et/ou subi dans sa vie. Evidemment, elle respecte totalement la loi et les sanctions appliquées.. disons seulement qu’elle essaie de voir au-delà des actes ce qui pousse autrui à faire ce qu’il fait ainsi qu’à être ce qu’il est.

Ceci étant dit, voici un autre trait de caractère qui la définit : la curiosité. Allant de paire avec son ouverture d’esprit, Shivah s’intéresse presque à tout mais dans le bon sens du terme. Elle est plutôt partisante de la culture et du savoir contrairement à la collecte d’information d’ordre privé. Malheureusement, de part sa condition d’esclave qu’elle a pu avoir dans sa jeune vie, on ne lui a jamais laissé un grand accès pour se cultiver ou même étudier quelque sujet en particulier d’elle-même. C’est très probablement pour cette raison qu’elle en a une si grande soif, en perpétuel accroissement.

Au niveau de ses loisirs, ils sont certes limités à cause d'une liberté très bridée, mais du coup sont très importants. La danse est une chose essentielle pour elle. Quand bien même à la base on la faisait danser sur ordre, elle y a très vite pris goût, surtout associée à de la bonne musique, ce qui l'a beaucoup aidé à tenir chaque jour. Ça lui permet de s'échapper et de se laisser un peu aller.
La cuisine aussi fait partie intégrante de sa vie. On lui a bien sûr appris dans le but de servir ses maîtres en premier lieu. Mais en tant que bonne vivante, c'est quelque chose qu'elle prend plaisir à préparer.

Comme tout être vivant, elle a aussi ses défauts. Et non malgré ce que l’on pourrait croire, elle n’est pas parfaite ! En opposition à son côté curieux, elle est craintive quand elle se trouve dans des endroits ou face à des personnes inconnus, ce qui l’amène forcément à devenir bien vite nerveuse lorsqu’elle est confrontée à certaines situations, pouvant lui procurer quelques soucis par la suite si elle laisse ses émotions prendre un peu trop le dessus. Elle peut se montrer aussi très timide et méfiante quand elle ne connait pas, mais une fois mise en confiance c’est une furry très sociable.

L'histoire de votre personnage

Née sous le signe zodiacal de l’Hydre, Shyva vit le jour en pleins mois de juillet. Sa condition d’esclave ne vient ni d’un crime qu’elle aurait commis, ni du fait qu’elle se serait fait enlevée. Elle n’est que le fruit d’une union d’un couple de deux esclaves qui se sont énormément aimés. Pour que ses parents aient ce statut, sa mère fut victime d’un enlèvement alors qu’elle n’était qu’une jeune adolescente qui vivait tranquillement sa vie sans rien demander à personne. Quant à son père, lui par contre fût jugé après avoir commis un vol dans un petit étal de marché, c’était une histoire de survie,  il avait de gros problèmes financiers et avait tout perdu. Vivant dans la rue, il aurait été capable de n’importe quoi pour avoir à manger. Quelque part, avoir été nommé esclave l’avait sauvé. Certes la condition n’était pas idéale mais il était en vie. Et évidemment il fût d’autant plus heureux qu’il avait pu rencontrer la femme de sa vie ainsi. Autant ils étaient très heureux d’avoir pu avoir une fille, autant le fait de devoir se séparer d’elle à cause de leur maître les a tiré au plus bas. On leur avait pourtant fait miroité une vraie vie de famille, et ce pendant plusieurs années… Mais au bout de la dixième, on les força a devoir la laisser. Elle avait été vendue, et pour plus de cruauté, le jour de son anniversaire.


Suite à ces adieux très difficiles, Shivah fût emmenée chez un nouveau maître. Ce dernier vivait avec sa femme qui travaillait en tant qu’ « éducatrice » d’esclave, autant jeunes pour les façonner et les faire devenirs de bons esclaves bien parfaits, qu’adultes quitte à les redresser s’ils sont un peu trop rebelles. La jeune Shivah vivant dorénavant chez eux avait droit à un entraînement quotidien et non-stop, ce qui leur permettait d’avoir une emprise totale sur elle à force des jours qui passaient. Etant encore très jeune, son esprit était encore malléable et influençable surtout, et comme c’était une gentille fille bien obéissante ça n’avait pas été très compliquée de lui apprendre tout ce qu’il fallait.

En soit, elle ne pouvait pas dire qu’elle était malheureuse, oui ses parents lui manquaient énormément, mais elle était bien traitée. Pour s’assurer que la jeune dragonne fasse bien tout ce qu’on lui demandait, on lui promettait qu’en contre-partie, elle aurait droit de s’occuper comme elle le voulait durant son temps libre. C’est ainsi qu’elle eu accès a son premier livre ! Evidemment, elle avait appris à lire dans ce foyer, ce qui était important malgré ce que certains pouvaient penser, notamment rien que pour une longue liste de courses par exemple. Ca servait pour être plus efficace selon les tâches qu’on lui demandait. Ayant aimé s’instruire, on lui accorda alors le privilège de se perfectionner. C’est donc très vite qu’elle se mit à dévorer des livres les uns après les autres, développant alors le trait de caractère de rat de bibliothèque.

Quand bien même elle adorait lire, il lui arrivait de vouloir faire autre chose. Cuisiner pour ses maîtres, certes l’occupait beaucoup et ne lui déplaisait pas tant que ça, mais restait une chose assez contraignante vue qu’elle devait faire ce qu’on lui demandait. C’est en se rendant sur le marché en temps de festivités qu’elle trouva un nouveau centre d’intérêt. Il y avait des petites troupes de musiciens ici et là, des gens qui se donnaient en spectacle et des petits étals où l’on y proposait des jeux pour gagner des prix. L’ambiance était bien différente qu’à l’accoutumée ! Les gens étaient beaucoup plus enjoués et enclins à partager des choses avec les autres. Certaines personnes dansaient au rythme des musiques jouées, ce qui donna tout de suite à Shivah l’envie d’essayer et de se joindre à eux. La danse, ça détendait beaucoup ! Depuis ce jour où elle s’était tant amusée, elle ne rata plus aucune fête, et même seule dans sa chambre ou en faisant du ménage, il lui arrivait parfois de se remémorer les musiques et de faire quelques pas de danse.

Ses maîtres ayant remarqué qu’elle dévorait livre sur livre afin d’apaiser son cerveau en manque de culture et d’information en tout genre, décidèrent de lui apprendre un peu l’aspect de la magie. L’homme de la maison ne la pratiquait que lorsqu’il en avait expressément besoin, c’est-à-dire assez rarement chez eux car leur travail n’en avait pas la nécessité, mais ayant eu l’accès à l’école contrairement à Shivah, il apprit la magie très tôt et avait donc des bases bien solides en la matière. Afin de piquer encore plus la curiosité et l’intérêt de la dragonne, il mit en place quelques « cours » lors des week-ends. Et puis ce n’était en rien une perte de temps, car quand bien même pratiquer cet art pouvait être source d’amusement, il pouvait en devenir un passe-temps à part entière, permettre d’accéder à certains travails ou même de se défendre lors de cas épineux.

Appréciant cette démarche et leur étant très reconnaissante de pouvoir avoir accès à une telle source de savoir, elle devint très vite impatiente que les semaines se terminent. Le plus compliqué restait tout de même de commencer. Il fallait vraiment une très grande concentration de soi pour réussir à faire quelque chose. Evidemment pour les plus expérimentés il n’y avait nullement plus besoin de temps d’adaptation, tout était acquis et venait aussi facilement qu’un claquement de doigts. Cette facilité était vraiment déconcertante pour les débutants. C’était tel que Shivah se demandait si elle parviendrait un jour à faire rien qu’un petit effet sans échouer. Et même si les nombreux échecs étaient monnaie courante lors des apprentissages, c’était très grisant, frustrant. La dragonne mis de nombreux mois à maîtriser les toutes premières bases. Pour elle, la magie était vraiment très instable et difficilement maîtrisable. Arrivant un peu plus avec l’élément du vent, elle ne se concentra que la dessus afin de pouvoir progresser un minimum. C’est ainsi qu’elle arriva à développer la capacité de faire lever un vent d’une certaine puissance qu’on lui apprit à maîtriser tout en la prévenant bien des dangers qui pouvaient y être liés si ça devenait beaucoup trop incontrôlable, ce qui valait surtout pour les personnes mal intentionnées. Elle comptait bien retenir la leçon et faire très attention à ce pouvoir qu’on lui avait permis d’acquérir.



Ces instants de liberté ne durèrent que quelques années. Ses maîtres lui avaient annoncé qu’ils allaient avoir un enfant et Shivah était très heureuse pour eux. En soit, ça n’était pas tellement ça le problème, ce n’est que quelques mois plus tard où il s’averrait qu’il s’agissait de jumeaux que tout devint compliqué. La future maman allait devoir arrêter de travailler le temps de la fin de la grossesse ainsi qu’après la naissance des deux petits. Il fallait s’en occuper à pleins temps ! Le futur papa quant à lui, allait devoir travailler seul et évidemment ne pouvait pas avoir les mêmes effectifs d’esclaves à éduquer que s’ils étaient deux. C’est ainsi qu’ils préférèrent se séparer de Shivah. Non pas parce qu’elle allait les gêner, mais parce qu’ils ne souhaitaient pas qu’elle devienne nounou à pleins temps. Comme ils n’auraient plus eu de temps à lui accorder, ils ne voulaient pas qu’elle se prive d’une énorme partie de ce qu’elle aimait. Ils en parlèrent avec elle, ils connaissaient une personne intelligente et très touche-à-tout qui pourrait permettre à Shivah de continuer de s’épanouir. Ils y tenaient car ils avaient beaucoup d’affection pour elle, et l’ayant éduquée depuis ses dix ans elle était au final devenue comme une fille adoptive pour eux. Mais la condition d’esclave ne pouvait être effacée. Agée de maintenant 24 ans, elle était assez mûre pour comprendre et accepter la situation. Elle finit chez un de leur ami et ancien client qui avait déjà fait appel à eux pour un de ses anciens esclaves. Mais ce qu’ils ne savaient pas, c’est qu’il n’était gentil qu’en façade.

La pauvre Shivah le découvrit bien assez tôt, mais une fois qu’on y faisait face, il était trop tard. Le terme d’esclave n’en avait jamais autant pris le sens qu’aujourd’hui. Elle lui servait de bonne à tout faire tout en étant traitée comme une moins que rien, avec ses chevilles liées par une chaîne d’environ 10cm de longueur qui lui permettaient de marcher et de vaquer à ses tâches, mais pas de s’enfuir en courant. Il la priva de toute forme de liberté. Pour lui les esclaves ne servaient qu’à obéir au doigt et à l’œil à leur maître. Quand il n’avait plus rien à lui demander ou lui faire faire, il l’enfermait dans une pièce qui lui servait de chambre : des murs froids et humides, un simple matelas en guise de lit et tout de même un meuble pour y ranger ses quelques vêtements. Il n’y avait rien d’autre, à part une fenêtre par laquelle elle pouvait regarder à l’extérieur. Se nourissant du malheur des autres, il prenait un malin plaisir à la priver de tout ce qu’elle aimait. Cette situation difficile dura pendant plus d’un an. Le pire était quand il se mettait à boire, il devenait très vite désagréable et violent. Ayant subi quelques coups au debut, heureusement sans gravité, ce fût les seuls qu’elle connu. Sachant désormais l’influence qu’avait l’alcool sur son comportement, dès qu’elle le voyait avec une bouteille à la main, elle angoissait et préférait obtempérer, faire tout ce qu’il voulait. Elle avait bien compris qu’il valait mieux le brosser dans le sens du poil pour ne pas s’attirer ses foudres.

S’occupant d’à peu près tout dans cette maison tout en restant évidemment restreinte de par les chaines qu’il ne lui retirait que très rarement, elle savait comment était la situation financière de l’homme. Elle avait bien remarquée toutes les lettres de relance de tout ce qui avait rapport avec l’argent : taxes, dettes en tout genre.. ce qui avait fait s’en mêler quelques huissiers. Son maître se laissant couler de plus en plus dans l’alcool et les paris , avait accumulé d’énormes dettes déjà au près de son entourage, mais aussi au près de personnes peu recommandables. Et dès qu’on acceptait de lui prêter de l’argent, il ne cherchait pas à s’en sortir et continuait de tout jeter par la fenêtre, accumulant une jolie pile de taxes impayées. Il ne savait pas s’arrêter, quand bien même il s’enterrait un peu plus chaque jour dans une situation devenue inextricable.
Le jour fatidique pour lui vint très vite. La justice agissait enfin en voyant que rien n’avait été réglé depuis bien trop longtemps, son échéance était arrivée à son terme. N’ayant pas pu rembourser un seul cerithi, il y eu une saisie sur tous ses biens. La jeune dragonne en faisait partie, pour son plus grand bonheur. Adieu vie horrible et éreintante, certes elle allait connaître un tout nouvel endroit où l’on vendait d’autres esclaves tout comme elle, et qui ne serait peut-être pas beaucoup plus accueillant qu’ici.. Mais le principal était qu’elle allait partir loin, très loin de ce monstre. Elle ne pouvait pas savoir quand elle retrouverait un nouveau foyer, ni si ce dernier serait plus chaleureux, mais une chose était sûre, elle ne risquait pas de vivre pire que ça. Enfin sinon c’est que vraiment elle portait toute la malchance du monde !

C’est ainsi qu’elle se retrouva de nouveau à la vente, attendant qu’une patte bienfaitrice lui soit tendue.