Dans la place ! (en sortie de la rue des Quatre domaine) {pour tous}

Nouveau jour

Galika avait peiné pour obtenir son passe de vendeur dans cette rue. Ce n'était pas simple, l'idée était complexe puisqu'il devait être délivré pour un commerçant sans poste fixe dans la rue des aventuriers. L'idée avait rebutée pas mal de personne dans les bureaux. Mais Galika était un vieux de la vieille, il connaissait les démarches administrative et les codes liées à celles ci. C'est d'ailleurs ce qui fit pencher la balance en sa faveur. Et puis qui sait, comme il l'avait formulé, cela ferait peut-être venir d'autre aventuriers !

Apportant sa couverture fétiche il disposa alors son étalage, dans un passage intéressant. Il était tôt il n'y avait personne mais tant pis, Il fallait bien tenter quelques chose, commencer quelque chose, tel était la voie de la vente !

Pour aujourd'hui son étalage se limitait à des broutilles ;
accessoires
-cornes d'animaux pour faire des gobelets. {1C unité}
-une pierre de quartz {20C unité}
-hameçons (un Kirby) (un triple) (un double) (un pike) {2C unité}
-pierre à affûter {3C unité}
-une chaufferette en bois sculpté {5C unité}
-une corde fine de trois mètre {10C unité}

plantes
-baies de givre pour soigner les brûlures. {1C unité}
-trois sorte de feuille de courtisane (épice râblé pour la cuisine) (rose pêche pour les parfum) (et menthe poivre pour le tabac) {2C la botte}
-grisecarne (pour manger ou faire des baume) {3C le sachet de 20}

armes
-dague abîmée mais utilisable {10C}
-fronde {12C}

vêtements
-une paire de sandale très bonne état (type romaine) {14C unité}
-une écharpe en soie maigre {8C unité}

Une fois installé il s'assit regardant encore cette place qu'il avait déjà tant visité. Dire qu'il connaissait la ville par cœur serait mentir, mais il avait fait le tour des rues principales plus d'une fois. Et ici c'était le centre de ses passages, lui même avait connu le déclin de la ville sans pour autant en connaître les raisons. Malgré ce fait qui n'aidait personne il tenait bon, persuadé qu'un jour viendra ou tout revivra de plus belle. Et puis de toute façon il n'avait pas mieux à faire, à son âge il n'allait sûrement pas tenter de s'installer ailleurs. C'était ici sa vie.

Enfin quelques passant arrivaient, des aventuriers matinal mais pas que. Le service de boulangerie et les messagers étaient à l’œuvre ou même de simples citoyens. Galika s'exclama alors pour attirer les premiers passants, même si il était peu probable que les ventes commence déjà ;

-Besoin de nouvelle chaussure !? Une écharpe pour les jolies cœurs ! Épices pour votre dîner chaud de ce soir ! Venez donc jeter un coup d’œil à l'étale de Galika Joons ! Vendeur depuis le berceau ! Assurément madame !

. . .

Cela faisait dix jours. Dix jour que Doyle se trimbalait dans cette ville. Enfin à part se perdre elle ne savait plus vraiment ce qu'elle faisait de ses journées. Risua était un vrai labyrinthe, enfin elle préférait se dire ça plutôt que de prétendre ne pas être assez maline pour se déplacer seule. Elle hésitait alors à prendre une carte des rues. Enfin elle ne savait même pas si elles existaient en faite.

Doyle remontait alors la rue du temple, celle de Sonni dans la ceinture ouest, d'ici elle arriva sur une grande place avec une fontaine. La grande fontaine rectangulaire et large qui offrait trois hauteurs d'écoulement.
La première comportait une coupole inversé de jade, rehaussée d'un cylindre de marbre noir aux veinures blanches, auquel était fixés douze petites têtes de lion en cuivre, disposées en quinconce et sur deux étages chacune de ses têtes comportait un tube apportant un petit filet d'eau régulier. Ceux ci était coupé par un mécanisme circulaire intérieur faisant que les jets s'arrêtaient et se rallumaient les un après les autres et ce en continu. Comme ci il y avait un arroseur qui tournait. Le bruit qu'offrait l'écoulement était agréable et détendait, et ce malgré la tumulte de la place.
Les petits jets d'eau coulaient dans un bac en grès en demi cercle à la forme très légère d'un coquillage. Ce même bac coulait par trois endroits, par des tête de poissons en laiton, dans un second et large bac, toujours dans la même pierre. Le fond de celui ci était tapissé de petits carreaux de faïence peint à la main. Leurs colories était blanc et prune aux dessins vert sapin presque noir. Le dessin dans le fond représentait une furrie mi poisson tenant de la main droite une balance et de la main gauche une épée.
Le tout était entouré d'une grille forgée basse, simplement décorative, avec un design de liane et de piques rappelant des feuilles.
Ensuite une extension à la fontaine avait été créé, sans doute bien après, ce n'était ni plus ni moins qu'un grand bac taillé en pierre de calcaire. Celui bien plus bas servait à abreuver les animaux de passage.
Autour de la dite fontaine se trouvait de grand arbre centenaire, des saule blanc, des salix alba, souvent utiliser dans la production d'osier. Leurs écorces est aussi utilisées pour lutter contre les douleur inflammatoires, les rhumatismes, ou baisser le niveau de fièvre grâce à son acide salicylique. Certain l'utilise même pour faire du pain et ce malgré la forte amertume. Ces arbres étaient immense, il fallait bien lever le regard pour voir leurs cimes. Malgré leur taille ils étaient tenu à distance de la fontaine, même si celle ci avait dû être créé bien après leur plantation. La raison de la distance est tout simplement dû aux feuilles qui saliraient l'eau.

C'est alors que Doyle remontait le long de la place pour aller vers la rue des quatre domaines. Et là en passant elle vit alors un furry assez âgé et assit qui semblait tenir un commerce itinérant. Enfin c'est ce qu'elle suspecta. Le personnage la mine joyeuse et calme à la fois, semblait au comptage de ses certithis. Alors éprise d'une folle envie d'entamer la discussion, et sans savoir pourquoi, ni sans même vouloir acheter quelque chose, Davélia s'adressa au commerçant joueuse ;

-tient salut Michel ! Alors comment vont tes gosses ?

Galika avait peiné pour obtenir son passe de vendeur dans cette rue et ce n'était sûrement pas pour se faire casser les pieds par un joyeux mercenaire.
Alors que la mâtiné se passait plutôt bien et ce même si les ventes n'étaient pas dès plus florissante. Car après tout, tout ce qui comptait en ces premiers jours ici était de se faire connaître. Joons comptait ses pièces, ce qu'il avait. Il fallait toujours prévoir un peu de monnaie en venant, on ne sait jamais pour acheter quelques chose. Car si oui il était vendeur, pour vendre il fallait bien avoir des articles. Et lui qui ne sortait pas vraiment de la ville, ses articles il les trouvaient au près des aventuriers de passage. Et oui souvent les négociation avec ceux ci était des plus rude, mais Galika avait pour maître mot de n'acheter qu'à un certain prix, car il devait se faire des bénéfices. Et c'est bien pour ça que son étalage n'était pas toujours des mieux garnit. Entre les problèmes de l’extérieur et les achats au compte goutte ce n'était pas simple, mais souvent suffisant.
C'est alors qu'un personnage inattendu arriva, pas vraiment la dégaine d'un aventurier, il ne semblait même pas avoir de quoi vendre. Enfin son épée plaisait beaucoup à Joons mais il doutait qu'il serait vendeur.
C'est alors que ce dernier s'adressa à lui d'une façon des plus familière, comme s'ils avaient gardé les cochons ensemble. Et Galika avait beau regarder cette furrie il ne se souvenait pas du tout d'elle. Était-ce une de ses ancienne cliente à l'époque ou il vendait dans une boutique, ça ne semblait pas. Et puis cette dernière semblait tenter de lui donner un nom qui n'était pas le sien. Alors un peu agacé mais pas fou il fit savoir ;

-attendez, je ne m'appelle pas Michel ! Et puis qui êtes-vous ? Ha je comprend ! Vous venez vendre votre épée à bas prix ! Comme c'est une bonne idée, elle m’intéresse justement. Mais qu'est-ce que c'est, un coupe papier ou une machette à philodendron ?

Le ciel bleu penchait au grisonnant, la foule parcourait la place et d'autre vendeurs se trouvaient à différent endroit. Les maisons en colombage comportaient des mur blanc aux bois vert alouette, marron charrette, tantôt rouge pastel et bleu isabelle. Bon nombre d'entre elles avaient des balcons donnant sur la ville et même certains furrys au loin semblaient attablés en terrasse, coulant une journée douce au calme et profitant encore du beau temps. Dans la ville sur une place deux personnage parlementaient entre boutade et aigreur ;

-c'est cela oui !

Commenta aussi sec Doyle se refusant à même l'idée de perdre son Jian, elle renchérit un air grommelant ;

-vu votre étalage de garniture à chèvre, mon épée n'aurait pas sa place entre vos radis et ce tricot de mégère... !

L'outrage était de taille de Doyle devait garder à l'esprit de ne pas jouer à son jeu. Pourtant l'idée restait en suspend. Voyant alors les passants ça et là qui les dévisageait, et que la pierre de quartz pouvait être à son goût la furrie relança comme ci tout allait bien ;

-bon allez Michel, tu ne vas pas faire ta mijaurée ! On avait dit l'autre jour un sac de grain, du sel et une pierre de quartz. Il ne reste que la pierre le reste je l'ai déjà. Alors tu me fais un rabais !? Et puis ton voisin était d'accord, après cette bourrique boiteuse que tu gares devant chez moi tout les jeudi, tu peux au moins faire ça !

Doyle tentait, elle ne connaissait pourtant pas ce personnage mais l'histoire prenait une tournure assez burlesque. Ce n'était pourtant pas les occupation qui lui manquait, mais dans toutes ces besogne cette pierre pourrait lui être bien utile.