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| Sujet: Soyez prêts quand le vent sauvage soufflera. || MORRIGAN [fiche terminée.] Sam 1 Oct - 21:20 | |
| Morrigan | PRÉNOM • Morrigan. Mais tout le monde l'appelle Morri. NOM • Balastra - elle l'ignore volontairement. SEXE • Femelle. ORIENTATION SEXUELLE • Inconnue. ÂGE • 19 ans passés. RACE • Chat. ____________________________
GROUPE • Esclave. MAGIE • Dénuée de don.
COMMENT AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM • En farfouillant sur Google. =) CODE DU RÈGLEMENT •
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L'équipement de votre personnage. A vrai dire, Morrigan ne possède pas grand chose. Une simple tunique brune abîmée par le temps, un bracelet de corde tressée.
Physique de votre personnage Morrigan est une jeune chatte plutôt mignonne.
Sans beauté particulière, elle n'est guère une princesse, juste une ombre. Précisons tout d'abord qu'elle demeure de la caste des félins, chats plus présicément. De petite taille, environ un mètre cinquante-huit, elle s'avère particulièrement fine, et élancée. Taillée pour la vitesse et l'agilité, notre demoiselle sera sans doute plus apte à la fuite qu'au combat en cas de litige. C'est ainsi. Plutôt frêle, elle ferait presque penser à une jeune adolescente - elle profite souvent de cet 'atout' pour récupérer quelques pièces. Evidemment, cette apparence plutôt fragile, la rend fragile aux maladies.
Le pelage mi-long d'un gris douteux, plus clair à la gorge et au poitrail, plus foncé aux oreilles, celui se révèle curieusement doux, pelucheux. Presque duveteux, pareil au plumage d'une petite chouette. la jeune femelle possède quelques 'fanons' sur les joues, les poignets, les chevilles et la queue. Considérons que ce pelage cache sa trop grande finesse. En parlant de celle ci, on pourra remarquer, hormis ses doux yeux (dont nous reparlerons plus tard), que Morrigan ne possède pas vraiment de formes féminines. Elle n'attire pas, du moins, pas de cette façon.
Ses yeux. Les yeux de Morrigan sont deux perles d'ambre, douces, aux éclats cuivrés. Plutôt attirants, on peut remarquer plusieurs nuances, du brun pale, au noisette, mais surtout, bien évidemment, ces deux pupilles noires d'encre. Son visage lui aussi très tendre, demeure dans une attitude constamment soumise et docile. Morrigan ne vous regardera jamais dans les yeux, jamais. Au petit nez noir, avec ce sourire énigmatique en coin, elle attise une certaine curiosité. Dans ces yeux, on ne sait rien. Ils n'expriment rien, sinon une légère tendresse.
Dernier détail, la jeune chatte possède de nombreuses cicatrices - maltraitances. Dont une déchirant son dos.
Psychologie de votre personnage Morrigan, la Meurtrière.
C’est comme cela que l’on voit cette femelle de 19 ans, d’un tempérament pourtant si doux. Une jeune femme accusée à tort, pourtant incroyablement paisible. Non, non, Morrigan n’est pas d’un tempérament provocateur, loin de là. Docile et soumise, elle semble comme… Résignée. Un simple sourire, un oui, un regard discret, elle ne montre que peu d’émotions, et de ce fait, reste très intrigante. Est-ce un masque qu’elle porte là ? Nul ne le sait. Obéissante, disciplinée, elle accomplit ses tâches avec efficacité, jusqu’au bout. Méticuleuse, soigneuse, c’est une personne très discrète, qui a appris à se taire et écouter, observer. Pourvu d’un certain bon sens, elle peut parfois faire preuve d’une certaine froideur, ou plutôt dirons-nous de réserve. Ne se mêlant pas aux gens, Morrigan fait preuve d’un grand effort pour ne pas tisser de liens. Solitaire, donc.
Pourtant, elle demeure tendre et douce, du moins, sous ses airs. Calculatrice et réfléchie, il lui arrive de penser un peu trop, et de se torturer l’esprit avec une bonne quinzaine de questions. Elle demeure également craintive, apeurée, parfois. L’esprit fin, dotée d’une grande sensibilité, ce qui peut poser beaucoup de problèmes à la jeune esclave, Morrigan est une chatte, qui, curieusement, demeure très câline – juste câline – et affectueuse lorsque l’on la connait bien. En revanche, les histoires d’amour ou de jambes en l’air ne l’intéressent guère. Morrigan est également curieuse, avide de connaissances, trop, même. Elle aime apprendre, de manière ludique, elle aime les arts, les sciences, la religion. En revanche, c’est une demoiselle, qui, sous son tempérament calme, cache une grande jalousie, envers bon nombre de gens. Elle est non seulement une grande nerveuse mentale – si vous me passez l’expression – mais aussi un peu maniaque sur les bords.
En revanche… Est-ce vraiment bien elle, sous ces doux yeux ? Est-ce vraiment la chatte que vous connaissez ? Morrigan trouble sur ce propos. Les rumeurs courant sur sa famille n’aident guère. Morrigan est troublante, car elle peut tout à fait endosser un masque à la demande, si cela lui apporte solution à un besoin – d’ordre vital. C’est une personne devenue peu à peu légèrement hautaine, de façon douce. En sortant quelques répliques piquantes par exemple. Dernier point : Mademoiselle est un chat, et adore jouer ~
L'histoire de votre personnage La terreur. Nous vivons dans la terreur. Dans l'humiliation. Ton père à fait de toi une paria. Nous sommes des déchets pour ce monde. Tu es un déchet, pauvre enfant. Pauvre enfant.| | | Petite, ma mère me disait que les méchants étaient toujours punis. Qu’il ne pouvait pas y avoir de mal en ce monde, car les Dieux nous protégeaient. Je savais qu’elle avait tort, mais je ne disais rien. Maman était naïve. Maman était amoureuse, profondément amoureuse à cette époque. Ce n’était pas pour rien que j’étais là, après tout. Maman n’avait pas choisi le meilleur parti. Noble de sang, elle résidait dans les Habitations Aisées, dans une maison, que je jugeais trop lugubre. Elle était sombre, et la nuit, je craignais que des fantômes ne viennent me hanter. Je me rappelais alors de ses paroles, et, candide que j’étais, m’endormais – un peu plus – facilement. Nous n’avions pas vraiment de règles de bienséance, de manières, mon père n’ayant été, durant toute mon enfance, qu’un libertin que je ne nommerai plus. Non, messieurs dames, il ne courait pas les dames, mais n’avait aucune foi, aucune règle. Il avait ses préceptes, et me les inculquaient durement. Enfant docile et soumise de nature, je lui obéissais, constamment. Il était, je dirai avec sincérité, incroyablement sévère, en partie avec moi. Sans doute car il ne m’avait pas désirée. En revanche, ce que je ne savais pas, c’était autre chose, qu’il voulait. Mon père était influent. Un noble avide de pouvoir et de richesse. Seulement, sa famille, lui avait ôté toute part d’héritage – une querelle familiale, sans plus, ni moins. – Peut être était ce pour cela, qu’il lançait sa rancœur contre nous. Mais ma mère s’en moquait. Elle l’aimait. Peut être trop. Trop pour se rendre compte de ce qui allait se tramer dans quelques années. Et moi, je n’en savais rien non plus. Et, je me dis, à présent, si j’avais pu la sauver, si j’avais pu être ce chat qu’elle aimait, rien ne serait arrivé. Elle aurait été heureuse. Elle n’aurait pas subi cela. J’ai toujours pensé que c’était de ma faute, même encore aujourd’hui. Et cela me hantera toujours. Mais continuons. Mon enfance fut rythmée par la douceur de ma mère, et la rigidité de mon père. Je le sais, cela fait un peu « stéréotype », mais je ne puis le dire autrement. Comment supporter un père, qui, lorsque vous ne récitiez pas parfaitement votre leçon, vous giflait ou vous corrigeait de sa ceinture ? Et bien entendu, ma mère ne savait rien, et ne devait rien savoir. C’était pour ma survie, je le craignais comme la peste. En revanche, j’adorais les visites de notre ami Laïos, un puma fort sympathique. Il me racontait des histoires, m’apportait des friandises ou des jouets, comme s’il était mon « vrai » père. Nous partagions tout. Il me semble que même mon père l’appréciait, un tant soi peu. Laïos était un de ces personnages charismatiques, certes, d’un milieu modeste, mais tout à fait admirable. De bon cœur, un cœur d’or, je crois bien que je ne l’oublierai jamais. Mais bientôt, Laïos ne vint plus. Je ne compris que plus tard qu’il fut emporté par la maladie. J’en pleurais la nuit, le jour, tout le temps qui passait. Mon père ne le supportait plus, et, ce jour brumeux, me gifla dans les quartiers sous les yeux de ma mère. Celle-ci, effrayée, me saisit, et supplia mon père furibond de se calmer. Il refusa ; elle eut le malheur de hausser le ton. Tout à coup, mon père se radoucit, s’excusa, et sécha mes larmes. J’eus la folie de croire qu’il devenait bon. Il nous raccompagna à la maison. Et tout se passa très vite. Je n’ai plus grand souvenir de ces instants, ces derniers instants où je cru enfin vivre en paix. La seule chose dont je me souviens, ce fut les coups portés à ma mère. J’entendais ces mots « fortune, argent, pouvoir, domination », et je compris. Je compris que je serai la suivante, car mon père ne désirait que cel a : L’héritage m’étant promis par ma mère. Alors, d’instinct, sacrifiant mon honneur, mes souvenirs, mes préceptes, je me ruais sur mon père. J’avais dix sept ans à cette époque, et mon agilité était au plus haut, poussée par un désir : venger ma mère. Renversant mon père contre le mur, je saisis le poignard qu’il portait à la ceinture, et lui enfonça dans la hanche. Ce ne fut pas suffisant la première fois. Mon père me donna un coup de poing, me renversant au sol. Puis, clopin-clopant, se dirigea vers son voisin, un vieux hibou, un compère. La suite fut très simple. Je fus accusée de meurtre envers ma mère, de tentative envers mon père, afin d’hériter de mon dû. On me jugea comme une fille mauvaise, on récolta – mon père récolta – des faux témoins de sa connaissance. Je fus jugée, mais épargnée pour la raison « que j’avais perdu la raison et que je n’étais qu’une enfant fragile. » Je fus déclarée esclave, et placée dans une maison. Depuis, j’attends. J’attends celui qui voudra bien de moi. [size=42]CODAGE PAR DITA | EPICODE[/size]
Dernière édition par Morrigan le Dim 2 Oct - 10:25, édité 1 fois |
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