Ais'Abn Isn'Lia - Terminée

L'équipement de votre personnage.

Des habits peu couvrants faits de soies légères aux couleurs bariolées, d'étoffes douces en partie transparentes, qui laissent autant voir que deviner. Sa tenue est agrémentée de nombreuses verroteries et dorures, qui tintent à chacun de ses pas.
Elle porte une sorte de coiffe fine, là aussi grandement agrémentée, qui vient descendre jusqu'au milieu de son dos.
Elle porte une paire de fines brassières couleur or sur le haut des bras, et une grande chainette dorée entourée de nombreuses fois autour de son poignet droit, sur lesquelles sont serties plusieurs pierres d'un rouge profond, ainsi qu'au bas des jambes de nombreux petits bracelets dorés.

Accroché à un des tissus qui orne sa taille, un petit tambourin cerclé de petites clochettes.

Physique de votre personnage

Ais'Abn est une ocelotte plutôt fine, à l'allure légère et au pas gracile.
Son pelage court, sable et zébré / taché de noir par endroit, s'affiche d'un blanc immaculé au niveau du ventre.
Elle a une très longue queue, très fine également, qui se dresse au dessus de sa tête lorsqu'elle est tendue, et qu'elle est capable d'enrouler sur plusieurs tours autour de ses hanches.
Son regard est d'un vert profond, son museau n'est pas très proéminent, et son corps tout entier semble taillé pour la souplesse.
Deux belles mamelles s'affichent sur son poitrail, cassant en grande partie l'impression d'une femme trop maigre ou sèche.
Elle est plutôt grande pour une femelle, et la cause en est principalement à la longue paire de jambes qu'elle affiche.

Psychologie de votre personnage

Ais'Abn (elle se fait appeler juste "Ais") est une esclave d'une famille de Jil'Sed, et elle le sait. Elle sait également qu'elle a de la chance d'être jeune et belle, de savoir danser et garder sa place dans le harem de ses maîtres, mais elle en veut encore plus. Elle sait séduire, elle sait en jouer, et -ayant déjà obtenu des faveurs d'un de ses propriétaires par son habilité à manipuler-, jouît d'un peu plus de libertés que le restant : elle peut sortir sans être accompagnée, mais à condition de revenir avant l'heure donnée.
Elle ne sait rien faire d'autre que ce qu'on lui a appris : Sourire, être agréable, danser, satisfaire l’appétit de ses maîtres.
Tout ce qu'elle veut désormais : être choisie dans le harem de l'Adjah.

L'histoire de votre personnage

Il était une famille d'éleveur de pisteurs des sables qui avait 5 enfants. Leur vie était dure, les talents peinaient à rentrer, mais les 5 petits garçons aidaient comme ils le pouvaient leurs parents, malgré leur tout jeune âge. Le plus âgé arrivait au printemps de sa 12 année, et le plus jeune (ou plutôt LES plus jeunes, s'agissant de jumeaux), venaient d'avoir 5 ans.
Tous portaient les traits du père, ils avaient sa force et son caractère, et bien que les jumeaux n'auraient en rien pu faire les tâches du patriarche, ils arrivaient tout de même à aider en nettoyant le crottin des bêtes, ou alors en allant récurer ce qui pouvait l'être.
Toute cette famille vivotait, jusqu'à ce qu'une surprise vienne au monde sous la forme d'une petite fille. Frêle. Chétive.
Une arrivée hélas inattendue, et autrement plus complexe qu'il n'y paraissait.
Les affaires n'allaient pas fort, et s'il était difficile de donner à manger à 7 bouches, il était encore plus compliqué de nourrir la 8e.

Et lorsque une partie de leur étable fut soudainement prise par les flammes, que la moitié de leurs bêtes moururent, ils n'avaient pas énormément de choix : ils ont du faire un emprunt auprès d'une des riches familles. Avec en garantie de leur paiement l'assurance de leur servilité pour les rembourser.
Essayer de repartir, essayer de se remettre à flots... Mais les semaines, puis les mois sont passés, et l'affaire familiale périclitait.

Pire encore, leur dernière, leur petite fille, n'arrivait pas à manger à sa faim, montrait des signes de faiblesse... de malnutrition.
Après avoir cherché comment survivre, et l'heure du paiement ayant été repoussée à plusieurs reprises, ils sont tombés d'un commun accord : Leur fille, leur dernière née, allait être une Jil'Tun au service de la famille des créanciers. Elle leur appartiendrait de ce jour jusqu'à sa mort.

Véritable déchirement pour sa mère, l'enfant fut arrachée à la famille, vendue, la famille n'arrivant toujours pas à se remettre à flots vendit jusqu'à sa maison... Et ce qu'il advint d'eux à ce jour, personne ne le sait.

Ce qu'il est advenu de leur fille, pourtant, est une bien autre histoire. Elle fut servante, jusqu'à ses treize ans, jusqu'à ce que la beauté d'une adolescence naissante transforme la jolie enfant en une belle jeune femme. Son corps changeait, sa carrure se modifiait, et bien qu'arrivant tout juste à la puberté, elle ne laissait que rarement aux invités de la famille un sentiment d'indifférence.

Sentant que sa place n'était pas la plus adaptée en tant que servante, la famille l'amena à leur harem, où elle apprit nombre de choses de ses pairs féminines : l'art des danses Keh'Fariennes, l'art de la séduction, l'art de satisfaire aux désirs.

Et à ses 17 ans, elle eu l'occasion de devenir la favorite du deuxième fils de la matriarche de la famille. Entretenant une relation plus qu'exclusive avec lui, elle eu réussit ce tour de force de le mener sans que jamais il ne s'en rende compte par le bout de la truffe, gagnant plus de liberté que ses pairs, ayant le droit de sortir sans être surveillée (enfin, pas tout le temps), à le droit de côtoyer d'autres personnes...
Son objectif désormais : Rentrer dans le harem de l'Adjah, et pour se faire remarquer, elle danse dans les rues, s'affiche, se montre... Elle fait tout ce qu'elle peut pour attirer le destin sur elle.

Mais elle s'affiche aussi, elle sert de vitrine pour la famille, pour afficher son opulence. Leur capacité de s'offrir des femmes belles, souples, élégantes.
Elle est parfois offerte aux invités, le temps d'une nuit, prêtée avec les autres qui partagent son quotidien. Elle a appris à sourire de ça. Apprécier? Non. Pas vraiment. Mais elle vit dans le confort et le luxe de propriétaires riches et puissants, peut être n'est elle que dans l'ombre, qu'une potiche parmi le restant des meubles, mais elle se sent autrement plus chanceuse que le restant des travailleurs de Keh'Faria.