Edic ~ Esclave en mal de liberté [terminée]

L'équipement de votre personnage.

Il ne possède rien à proprement parlé, pas un seul souvenir de son ancienne vie, pas de bijoux, rien du tout.

Après on peut éventuellement dire que les fers qu'il porte aux poignets sont à lui... et encore.

Physique de votre personnage

Il est plutôt mignon, chou, il parait. Du moins c’est ce qu’une amie de sa maîtresse a dit sur lui et qu’il n’aurait pas dû entendre. Aussi loin qu’il se souvienne cela a toujours était comme ça. Ses grands yeux verts ressortant bien sur la fourrure d’un orange vif de son visage. Et puis les deux petites bandes marrons descendant de son museau le long de sa mâchoire supérieure n’y sont pas étrangères non plus. D’autre dirait qu’il a un air plutôt fourbe ou rusé, lui dirait juste que c’est un renard…

Question carrure… disons qu’il y a plus costaud que lui, mais plus frêle aussi. Il est relativement moyen, ses muscles légèrement dessinés sous sa peau. Ce qui n’est pas pour le déranger, étant donné qu’il ne porte qu’une sorte de pagne à longueur de journée. Sa fourrure, toujours bien propre, est d’un orange assez vif, à peine plus sombre sur le corps que sur la tête, et d’un blanc cassé qu’il tient de son père. Ce qui est d’autant plus marqué par le bout de sa queue d’un blanc immaculé.

Psychologie de votre personnage

Qu’importe le vin tant qu’on a l’ivresse. C’est ce qu’Edic vous répondra si vous lui parler de sa sexualité. Pourquoi choisir ? Surtout qu’il n’a pas toujours eu le choix, mais ça c’est une autre histoire. Il n’est pas trop difficile à ce niveau et se contente de peu si l’on peut dire les choses comme ça.

En ce qui concerne sont caractère à proprement parlé, il est du genre… discret. C’est un esclave et il sait faire oublier sa présence. Mais sous son allure docile, il reste un renard rusé qui prévoit toujours sur le long terme. Très fidèle envers ceux qu’il estime mériter sa confiance, il n’hésite pas une seule seconde à balancer les autres si cela peut servir ses intérêts.

Sa condition a fait de lui un excellent menteur ou un très bon comédien, selon le point de vue. Même s’il a un côté très honnête avec ceux qu’il considère comme ses amis. Mentir est devenu pour lui un moyen de survie, d’échapper à la colère du maître. S’il est quelque peu égoïste, il ne cherche pas toujours à faire du mal aux autres, sauf si on lui en fait avant.

Edic a, de plus, toujours gardé un petit côté mutin qu’il tente de réfréner en permanence, mais qui le pousse quand même à tester de temps en temps les limites de son maître. Pour finir, on pourrait parler de sa lutte intérieure pour ne pas perdre l’espoir d’un jour être libre qui en fait un être variant en permanence entre l’optimisme et le pessimisme…

L'histoire de votre personnage

Edic, c’est son seul souvenir de sa vie d’avant. Il avait un nom de famille, mais il ne s’en souvient plus. Ne pas l’utiliser, ne pas avoir le droit de parler de son ancienne vie a fini par la lui faire oublier. Il sait que ses parents n’étaient pas très riches, mais il y avait beaucoup d’amour dans leur famille. Ils avaient une vie simple et normale. Il sait qu’il a les yeux de sa mère c’est à peu près tout. Edic voulait voir le monde, comme tous les enfants de son âge, il voulait aller explorer le moindre recoin que le monde pouvait lui offrir. Il avait l’insouciance des enfants… Avant d’être capturé par un groupe de bandit. Il était jeune encore, une dizaine d’année tout au plus. Il était avec son père et sa mère, il ne saurait même plus vraiment dire ce qu’ils faisaient. Sans doute étaient-ils en train de manger quand l’attaque a eu lieu. C’est confus et dans ses yeux de jeune renardeau c’était juste une violence inouïe, des mouvements rapides autour de lui et puis plus rien. Le noir et le silence. C’est qu’il a frappé fort le bandit, pas assez pour le tuer, mais suffisamment pour l’assommer…

Quand il s’est réveillé il était seul et enchaîné dans un endroit sombre. Ses parents ? Il ne les a jamais revus, ils sont peut-être morts, peut-être en vie. Oh bien sûr il les a réclamés, longtemps, mais on ne lui a jamais dit où ils étaient. Alors, il a fini par ne plus les attendre, par se faire à sa nouvelle vie. Edic a été vendu rapidement. Il était jeune, en bonne santé et assez costaud pour son âge. N’étant déjà pas un enfant facile avec sa famille, il fut un peu dur à mater, au début du moins. Deux fois, il aura changé de maître, deux fois il aura dû partir et réapprendre de nouvelles règles, de nouvelles façons de se comporter. Son troisième maître aura finalement réussi à faire de lui ce qu’il est aujourd’hui. Un renard docile prêt à tout pour satisfaire les désirs de son propriétaire. En apparence en tout cas.

Cela fait quatorze ans maintenant qu’Edic est un esclave. Dix ans qu’il ne vit que pour servir un maître qui, se sentant proche de la fin a décidé de le vendre. Il aurait pu lui rendre sa liberté, mais il est plus utile comme cela il parait. Alors, il sert les dents, le renard. Il avait eu un semblant d’espoir, mais ce n’est pas pour tout de suite. Lui qui a passé sa vie à Foxfield et perfectionné ses dons de chapardeur – en volant un peu de nourriture en rab à son maître – il aurait bien voulu gagner sa vie dans cette ville ou peut-être même partir d’ici, mais pas rester esclave.

Car oui, il s’y est fait à sa vie d’esclave, il a fini par accepter son sort, mais la liberté l’a toujours narguée. Comme il doit être doux de pouvoir aller et venir comme bon il nous semble, de ne pas craindre la colère de son maître à la moindre incartade. Faut dire que des bêtises il en a fait, voler surtout. Au début il se faisait prendre et réprimander, puis il a arrêté de se faire prendre, mais pas de voler. Aujourd’hui il espère que son futur maître ne le garde pas trop longtemps ou lui laisse plus de liberté. Pour l’avoir, cette fameuse liberté, il est prêt à tout, vraiment tout…