Kadvan Jaywing fiche

• Kadvan

• Jaywing

• Kad

• 24 ans

• Chat

• Mâle

• Bisexuel

• Citoyen

Kadvan est un jeune félin au pelage, épais et doux, noir, gris, et blanc, selon un patern nommé "fumée noire". Il a la morphologie dite du chat maigre, avec des muscles efficaces mais discrets, conservant ainsi un corps léger, agile, et suffisament puissant pour ses besoins. Son visage accueillant arbore des yeux dorés brillants de vivacité mais dénotants d'une certaine tristesse, surtout en dehors de la forêt, et est surmonté d'oreilles sensibles et réagissant à ses émotions, tout comme sa longue queue touffue qui a tendance à s'agiter lorsqu'il est nerveux. Il mesure 1m82 et pèse 78 kg, et a une posture bien droite, fière et digne, debout sur ses pattes digitigrades.

Kadvan a tendance à porter assez peu de vêtements en privé, voire aucun, à cause de son épais pelage, frottant désagréblement contre tout vêtement un peu serré et lui tennant souvent bien chaud. Autrement, il porte une traditionelle tunique beige ou alors un pagne. Le reste de son équipement est un brassard sur son bras gauche et un gant à la main droite, les deux de cuir, pour le protéger de la corde en fibre d'orties de son arc en bois d'orme des montagnes, et dont les fèches sont faite d'un fût de bois divers et dont la pointe est faite de bois de cerf, maintenue par la technique dite de l'arbre à flèche, où il met les pointes de flèches directement au bout des jeunes pousses de branches, lesquelles vont ensuite pousser autour de la pointe, après quoi il suffit de récupérer la branche, de la tailler à la forme voulue avant de l'empêner, ce qui rends ce type de flèche extrèmement durable; le tout, bien sûr, ayant été fabriqué par ses soins. Il garde ces dernières dans un carquois à sa ceinture, ceinture à laquelle est également accrochée un couteau de chasse et une besace spacieuse dans laquelle il conserve divers objets en fonction des situations, le plus souvent un briquet, du charbon de tissus, des pointes de flèche, du charbon de tissus ou de l'amadou, et un carnet avec un crayon lui servant à prendre des notes sur les plantes qu'il trouve. Enfin, il porte une cape à capuche aux couleurs verte, beige, et marron, semblant avoir été étalées de façon aléatoire, mais ce qui lui donne un avantage certain au camouflage.

- Qualités : Eclectique, passioné, pragmatique, débrouillard.
- Défauts : Obstiné, rebelle, rêveur, désordoné.
- Goûts : Aller en forêt, Observer, Découvrir, la Liberté, le poisson.
- Dégoûts : La Contrainte imposée par autrui, l'Eau, les Petits Chefs, être enfermé.

Kadvan est quelqu'un de naturellement sensible et rêveur, souvent dans l'admiration. Cela lui confère une grande curiosité et créativité qu'il met à bon escient dans son artisanat. À ce titre, il est très touche-à-tout dans ses arts, aimant varier les plaisirs et pas toujours faire la même chose, un jour chasseur, l'autre forestier, et encore un autre travailleur du bois ou du cuir, et cela lui permet de toujours trouver du plaisir dans ses activités. Sa grande variété de conaissances, qui sont souvent peu approfondies à part pour celles qui lui semblent les plus utiles, lui font se rendre compte de la quantité de choses qu'il ignore, et il est donc très méthodique lorsqu'il aborde un problème, sachant qu'il y a rarement une réponse toute faite à chaque situation, mais cela lui permet aussi d'avoir les bases pour répondre à beaucoup de stuations. Cependant, il a du mal à abandonner, même une cause apparement perdue, et déteste ne pas finir ce qu'il commence et qui lui tient à coeur. Aussi, il lui est difficile de supporter les injustices, et tolère très mal l'autorité abusive, contre laquelle il aura tendance à s'insurger presque systématiquement, en oubliant souvent les conséquences. On peut ajouter à ça son côté rêveur et distrait par moments, surtout lorqu'il rencontre une tâche qui l'ennuie ou à laquelle il ne se sent pas progresser, et son "système de rangement" est assez spécial pour un regard profane, bien que lui semble s'y retrouver assez facilement... le plus souvent...

     Kadvan est né dans un camp de bandits, très certainement d'une femme esclave, dans le golfe de Foxfield, où sa mère adoptive, Eleha, une redoutable renarde trappeuse et archère, l'a trouvé suite à une attaque sur un camp qui s'en prennait un peu trop souvent aux producteurs avoisinants.

     Eleha, avant d'être l'aventurière qu'elle était lorqu'elle a trouvé Kadvan, est née dans une famille de riche marchands de bois. Alexandre Jaywing était son père, très strict, dur en affaires, mettant la famille au dessus de tout, et possède un grand nombre de parcelles forestières que sa famille a acheté et revendu au gré du marché pour fournir du bois au plus offrant, effectuant régulièrement des coupes rases lorsque les arbres sont mûrs. Eleha a donc eu une très bonne éducation, comme son frère Helwyn, apprenant vite à lire et a compter, et faisant preuve d'une grande curiosité, surtout lorsqu'elle allait en forêt avec son père. Là où lui et son frère ne voyaient que les arbres comme ressource, ne regardant que leur droiture et largeur ainsi que les planches et les poutres qu'on pourrait y scier, Eleha était bien plus admirative de la simple beauté de l'endroit, regardant les détails et le fonctionnement de la forêt, fabriquant des cabanes et divers objets comme des arcs de fortune ou des outils rudimentaires pour s'amuser.

     Elle détestait quand son père faisait des coupes rases, alors elle se mit à explorer d'autres voies, commençant à étudier la botanique et les connaissances existante sur les attitudes des arbres, mettant ainsi au point sur plusieurs années une méthode pour couper les arbres de façon graduelle, où les arbres ont tous des des tailles différentes, au lieu de tout couper en même temps, ce qui permet un rendement équivalent mais en maintenant la structure forestière qu'elle aimait tant. Malgré la réticence initiale de son père, il dut bien admettre que ça pouvait être efficace et cela permit à Eleha de toucher un bon capital en appliquant cette méthode, devenant ainsi indépendante de son père vers l'age de 19 ans, qui ne l'aida pas plus que ça, s'assurant juste que sa fille ne tomberait pas dans la misère, avec une maison dans un hammeau aux abords de Risua. Ce petit hameau du nom de Valdoux était en bordure d'une forêt d'une vingtaine d'hectares dans un vallon et était composé d'une dizaine de bâtiments, habité d'agriculteurs ou de bucherons, quelques chasseurs dont Eleha faisait partie. Elle était assez apprécié dans cette communauté.

     Mais avant cela, alors qu'elle étudiait encore sa méthode en forêt, prenant des notes en observant les arbres, elle rencontra un loup nommé Llawen qui semblait intéressé par ses activités. Elle s'est initailement méfié de lui, evidemment, mais il lui apparut qu'il était un trappeur émérite, excellent archer, et avait de grandes capacités de survie en forêt, et il décida bientot d'enseigner à Eleha ce qu'il savait, sans raison apparente, gagnant ainsi sa confiance. Il lui montra comment faire un arc, des flèches, et comment s'en servir, des abris, des pièges pour le petit comme le gros gibier, puis plus tard comment se battre. Elle l'admirait énormément, le voyant comme le père qu'elle aurait toujours voulu avoir, puis, en grandissant, autre chose encore.

     Elle gagna en compétence en parallèle du développement de sa méthode, devenant au bout de plusieurs années une chasseuse, trappeuse, et combattante de talent, bien que son mentor lui restait très supérieur. Son père n'apprit jamais l'existence de Llawen, il n'en eut pas le temps. En effet, Llawen mourut tragiquement des suites d'une attaque d'ours en tentant de protéger son apprentie. Eleha avait alors 23 ans. Avant de mourir, il lui donna son arc, en bois d'if des forêts noires, dont la pousse lente lui avaient donné des propriétés exceptionelles pour un arc non magique, lui disant qu'il refermerait une partie de lui et de toute sa lignée de chasseurs. Cela laissa un vide dans son existence, mais elle continua malgré tout de s'entrainer. À l'age de 32 ans, ses activités lui permirent de financer une licence d'aventurier et de rejoindre une guilde, commençant ainsi sa carrière d'aventurière.

     C'est donc à l'age de 37 ans qu'elle recueillit Kadvan. Elle avec quelques compagnons venaient de chasser des bandits d'un camp, et elle le trouva dans une tente, à coté d'une femme dont le souffle était parti depuis peu, coupé par une main brutale à son cou. Le chaton avait l'air d'avoir quelques mois. Et l'amena avec elle et se mit à l'élever comme son propre fils. Cepandant, cela déplût à son père.

En effet, l'hérédité lui tient à coeur, et de voir ce vulgaire fils de bandit ou d'esclave servir de fils à sa fille, même pas de la même race en plus, le révoltait. Eleha n'avait jamais voulu de tous les bon partis qu'il lui proposait, et c'est lui qu'il choisissait comme héritier? Inutile de dire qu'Alexandre n'apprecia jamais le jeune chat, le méprisait même, mais il tolérait son existence par amour pour sa fille. Kadvan, lui, sentait bien que son grand père ne l'aimait pas, ce qui lui donna toujours de lui l'image du papy grognon.

Eleha, constatant la curiosité sans bornes du chaton, lui avait apris beaucoup de ce qu'elle savait, et elle n'était pas une instructrice parfaite, mais elle était passionée, aimante, et surtout patiente face au flot presque ininterrompu de question en tout genre sur le monde, d'autant que Kadvan, l'esprit encore jeune et perméable au savoir, assimilait vite. Foresterie, botanique, survie, chasse, combat, archerie, biologie, artisanat de base, tout ce que sa mère avait pu lui apprendre il l'apprit, et même le parfit en rendant parfois visite aux artisans du voisinage, ce qui lui donna une réputation de petit curieux et amena les habitants de Valdoux à l'apprécier.

D'ailleurs, Eleha avait mis sa carrière en suspens quelques temps pour s'occuper de son protégé, vivant de ses économies et en produisant sa propre nouriture. Elle était un bon mentor. Il y avait bien quelques disputes alors que le chat traversa la phase la plus rebelle de sa vie, mais tout finissait par rentrer dans l'ordre. Il se souvient surtout de l'arc qu'elle lui avait fait fabriquer, un bel arc à double courbure en bois d'orme, dont tous les matériaux ont été collectés, rafinés, et façonés par ses soins. Il se souvint de sa fierté et de celle de sa mère, qui lui montra celui de Llawen losqu'il eut fini, lui racontant son histoire, et lui dit que lorsqu'elle passerait cette arme à gauche, elle lui reviendrait, car une partie d'elle aussi s'y trouvait.

Cependant, alors qu'il commençait à devenir indépendant, vers ses dix-sept ans, et que Eleha reprenait sa carrière, ses économies étant presque épuisées, elle disparait un jour sans laisser de traces, corps et biens, laissant à Kadvan sa maison et ce qu'elle contient pour seul héritage. Le pauvre jeune homme attendit des lunes et des lunes, se disant qu'elle reviendrait peut-être, qu'elle avait eu un souci, mais chaque jour son espoir diminuait, jusqu'à ce qu'il accepte, non sans souffrance, qu'il lui avait dit au revoir pour la dernière fois.

Cet évennement le dévasta et il eut beaucoup de mal à s'en remettre, mais il le dut bien, car son grand père faillit bien le chasser de chez sa mère, considérant que cette maison lui revenait de droit. Le littige fut conclu et Kadvan put garder la maison, mais il perdit toutes les parcelles de sa mère et Alexandre reffusa de lui parler après cela ou de l'aider de quelque manière cue ce soit, ne le considérant que comme un moins que rien, un parasite qui lui rappelait Eleha. La fortune d'Alexandre reviendrait au cousin de Kadvan, qu'il ne conaissait pas très bien.

Malgré cela, il arrive assez bien à s'en sortir les sept annés qui suivent, parvenant à joindre les deux bout par ses métiers de chasseur, tanneur, et cueilleur, ayant reconverti une partie de la maison en atelier, mais il n'arrive que difficilement à faire des économies. Kadvan n'arrivera jamais à complètement oublier son mentor et il souhaite rejoindre une guilde d'aventurier comme elle, ce qui lui permettrait d'aller à la recherche d'Eleha pour découvrir ce qui lui est arrivé et échapper à sa triste et exténuante routine de semi-survivance.

- Quel est le niveau d'instruction de votre personnage ?
Il a été assez bien éduqué par sa mère, sait lire, écrire, calculer, et il est particulièrement compétent en botanique.

- Quel dieu(x) votre personnage apprécie-t-il de prier ?
Il ne prie pas dans le sens "demander", considérant que les Dieux savent déjà très bien ce qu'ils vont faire ou non et que ce n'est pas la prière d'un simple mortel qui va les faire changer d'avis. Cependant, il tombe toujours en émoi devant la magnifique beauté de la forêt et sa façon de prier est de simplement se serrer contre un arbre, de coller sa joue et son oreille à son écorce, de sentir sa force, sa vieillesse, d'imaginer tout ce que cet arbre a vécu. Pareillement, il est très respectueux envers la mort, surtout celle qu'il inflige et il ne considère jamais que tuer soit une bonne chose, bien que cela soit parfois nécessaire.

- Quel est l'avis de votre personnage sur l'esclavagisme ?
Il n'aime vraiment pas l'idée... Déjà qu'il ne se sent pas très bien à l'idée de réaliser du profit sur des morceaux d'êtres vivants, sachant que c'est son métier, alors réaliser du profit sur des être vivants et pensants de surcroit, les traitant comme de vulgaires objets? Il sait qu'il ne supporterait jamais un tel sort.

- Quel est l'avis de votre personnage sur la royauté Cerithienne ?
Il a un peu du mal à comprendre ce qui la rend exceptionnelle ou ce qui fait que les Dieux ont choisis ces gens en particulier, mais il est bien obligé de les respecter un minimum alors il n'exprime que peu ses objections. En plus, le roi actuel à l'air de faire de l'assez bon boulot, alors il n'y a vraiment pas lieu de se plaindre. En bref, il le respecte, non pas par son hérédité, mais par ses hauts faits.

• Côte d'Azur.
• Aucun
• Shade-from-hell et naomi2321