Avenänt, le Renard à neuf queues

L'équipement de votre personnage.

Faisant parti des Miliciens, Avenänt a en sa possession une armure dorée. Elle est constituée de différentes plaques couvrant tout son corps, sauf au niveau des pattes et un casque. C'est lourd à porter et il ne l'utilise que lors des missions dangereuses.

Il a aussi une épée comportant deux lames : Siraliel. Elle est assez légère et il la porte dans son dos, qu'il ait ou non sur lui son armure.

Physique de votre personnage

Il faut l'avouer, Avenänt ressemble à une femme. Lui, qui portait ses cheveux blonds en une coupe courte ne dépassant pas le haut de son cou, se retrouve avec une crinière claire digne d'une pouliche. Fine comme un rideau de soie, elle coule jusqu'à ses hanches et se balance au rythme de ses pas. Étrange, car il n'en prend pas soin. Il la laisse juste pousser. De temps en temps, il se demande si elle s'arrêtera un jour. Et au milieu de ces mèches, deux grandes oreilles dépassent. Démesurées comparées à la taille de la tête du renard, elles sont toujours hautes et pointées vers le ciel.
Au niveau des reins, il a neuf queues qui s'en échappent pour rejoindre le sol. Larges et douces, elles prennent beaucoup de place. Elles bougent peu sauf quand il utilise sa magie, elles se dressent, s'éparpillant telles un éventail autour de lui.

Il préfère ses yeux. Des orbes bleues couleur hiver qui peuvent voir dans le noir. Limpides et figées, tranchant avec sa fourrure blanche et blonde, et son museau légèrement allongé. Au bout sa petite truffe noire est toujours mouillée. Au réveil, elle est un peu chaude.

Peut-être la chaleur qu'il lui manque...

En effet, le renard à neuf queues montre peu de douceur. Quelque chose qui contraste sur le reste de son apparence. Il est ferme mais parle peu. Il se contente de fusiller du regard les gens.

Mais lorsqu'il entrouvre ses lèvres et décide de faire jouer sa voix, c'est un chant vibrant légèrement grave. Agréable, quelque soit ses mots.
Apparemment, sa mère avait la même. Avenänt dit qu'il ne s'en souvient plus vraiment. C'est faux ! Il ne s'en souvient plus du tout...

Malgré ses entraînements et l'exercice physique, il ne prend pas un gramme de muscle et encore moins de graisse. Déjà qu'il mange du bout des doigts... Il dit ne pas avoir faim. Pourtant, il est rapide et dangereux quand il veut réellement tuer. Étrange de penser cela. Comment des mains aussi petites peuvent ôter la vie de quelqu'un ? Chaque doigt au coussinet rose est terminé par une griffe délicatement taillée. Son corps ressemble à celui d'un épouvantail avec sa haute taille et hanches fines. Des jambes longues. Longues... comme un jour sans pain. Tellement, qu'on pourrait croire qu'un coup de vent pourrait l'emportait dans le ciel.

On ne l'imaginerait mal en armure et épée à la main.

Avenänt serait joli en femme. En homme, il est laid.

Psychologie de votre personnage

Avenänt, c'est la bonne humeur. C'est la joie de vivre, le sourire ancré sur le visage et les paroles rassurantes quand on a besoin d'aide !
...
... Haha ! La bonne blague ! Avenänt, c'est l'hiver en personne. Le froid dans son regard qui se propage même dans sa voix et ses gestes.

Les festivités dans les quartiers aisées sont rares dans Risua chez les Miliciens. Les soldats tentent de garder bonne figure et Avenänt veille à ce qu'aucune bavure ne tâche l'honneur de l'armée. Strict, le capitaine de caserne ne laisse jamais les fautes de ses hommes impunies. Oui, car l'honneur est une valeur primordiale dans la famille Ryld. Le rendant trop fier, il n'avouera jamais ni ses faiblesses, ni ses fautes. La deuxième valeur étant le patriotisme et la troisième, la religion.

Si vous tentez de le séduire, il vous enverra sur les fleurs et ne sortez pas la carte de l'humour : le capitaine prend tout au pied de la lettre.

Toujours difficile, Avenänt ne se plaint jamais, pourtant. Il réagit avec froideur si on lui parle mais ne dira jamais quel est le problème de sa mauvaise humeur. Pour lui arracher les vers de la truffe, il faudrait être tenace et avoir assez dextérité pour éviter les attaques du renard. Quand toute personne sensé tentera de faire comprendre aux opportuns qu'ils devraient voir ailleurs, le renard est plus direct. Pas de poing au milieu de la figure, rassurez-vous. Non, il vous explosera une boule de lumière dans l'estomac. Si vous n'êtes que de simple citoyens, vous vous en sortirez avec un énorme hématome. Par contre, si vous êtes un adversaire ... Avec un peu de chance, votre mort sera rapide. Avec moins, le capitaine prendra son temps.
Car derrière ce beau visage se cache un grand sadique. Il n'a jamais tué de soldats sous ses ordres. Ce serait du gâchis, selon lui... mais des personnes sans importance qui l'importunaient on finit au fil de Siraliel. Et pour se justifier, il dit agir au nom du Roi...
Ses méthodes de discipline sont tellement connues que ses troupes l'ont surnommé la Haine blanche.

Parfois, on peut se demander s'il a un coeur. Aucun sourire, aucune bonne humeur apparente. Personne ne l'a jamais approché au point de partager un lit avec lui et il n'a pas d'amis. Il dit ne pas en avoir besoin.
Cependant, Avenänt aime. Il aime le calme, le soleil, l'orage dans la nuit et la chaleur. Sa famille a une grande importance pour lui, comme les dieux. Mais la personne qu'il porte le plus en estime, c'est son roi.
Et il ne supporte pas ... le reste.

Vierge de toute relation, cela ne le dérange pas. Pour lui, le plaisir de la chair est mauvais pour l'esprit. Il n'a besoin que de nettoyer ces rues infâmes et effacer tous ces bandits et assassins. Il souhaiterai partir chasser ces organisations mais d'un autre côté, il ne peut pas se résoudre à quitter Risua...  

L'histoire de votre personnage

Les Ryld sont connus comme une famille riche et puissante. Une famille ayant beaucoup de principes. Une famille qui disparait à chaque génération...

Les renards à neuf queues sont rares et ne peuvent naître que si leurs géniteurs sont eux même de cette race. Autrefois, ces individus étaient nombreux mais à cause des conflits du passé, les renards à neuf queues ont peu à peu disparu. Des mariages consanguins ont vu le jour.
Des êtres dégénérés ont été crées.

La famille de Avenänt est une des dernières représentantes de ces êtres si puissants en magie.

Le père de Avenänt est un élément dégénéré. Son fils le sait. Il l'a toujours senti au fond de lui... Peut-être parce qu'il sent l'odeur métallique du sang dans la cave de la maison ? Mais il ne s'approche pas de cette porte cadenassée. Il en a toujours eu peur. Une de ses peurs d'enfant.
Sa mère ... est saine d'esprit. Du moins, elle l'était apparemment. Elle était Milicienne. Décédée lors d'une mission. Avenänt n'en a aucun souvenir. Il a toujours voulu être comme cette grande femelle qui hantait ses rêves. Et malgré l'enseignement de son père, il ne pouvait oublier le fantôme qui lui avait donné vie.

L'homme qui l'a élevé voulait le garder enfermé dans la grande bâtisse familiale. Il lui a appris la magie ainsi que les grandes valeurs des Rylds. Toute cette enfance passée entre quatre murs sans parler à un ami... Pourtant, Avenänt ne s'était jamais senti seul, ni eu l'envie de sortir. Il n'avait pas connu la liberté.  

C'est à ses quinze ans qu'il s'était échappé par une fenêtre pour pouvoir rentrer dans l'armée. Pour la première fois, il avait senti le vent et senti les pavés sous ses coussinets. Il avait adoré et lorsque le soleil s'était couché, il avait craint de rentrer. Craint de revoir son père. Pourtant, le vieux renard n'avait rien dit. Rien sauf : Tu es rentrée, Liliath ?
Avenänt n'avait rien dit et était allé s'enfermer dans sa chambre. Il savait pourquoi son père tenait tellement à ce que son fils reste dans la demeure. Il savait pourquoi, il le forçait à se laisser pousser les cheveux...

Son père ne fit plus rien depuis pour l'empêcher de sortir. Lentement et sûrement, le jeune renard grimpa les échelons de la Milice et devint Capitaine de caserne. Il devint la Haine blanche parmi ses troupes. Il se fit forger une arme parfaite pour se battre. Siraliel.

Il y a quelques temps, il songe à mener ses hommes à la recherche d'assassins qui empoisonnent la ville. Il est presque certain que leur base est dans la campagne environnante ... Il devrait. C'est son devoir.
Mais il a peur de quitter cette ville... de voir l'inconnu.

Il passe ses journées à hésiter. Et chaque jour son père lui demande : Tu es rentrée, Liliath ? Il lui répond : Pas encore, Koriath.
Ce n'est pas par compassion qu'il rentre dans le délire de son père. C'est parce qu'il sait que son propre esprit est corrompu. L'union d'un frère et d'une soeur ne pardonne pas.