Rune Malgovan [présentation terminée]

MAGIE

Première discipline majeure : Ombre
Rune arrive à contrôler les ombres elle-même : il peut assombrir des zones ou des objets, étouffer en partie certaines sources lumineuses, et manipuler la forme des ombres pour les faire danser. La pratique de cette magie est rendue beaucoup plus ardue en plein soleil, ou en présence de sources lumineuses intenses. Ayant un pelage déjà assez sombre, Rune peut arriver à se camoufler un peu dans les ombres, augmentant un peu sa discrétion, mais restant toujours visible.

Seconde discipline majeure : Électricité
Plus difficile à contrôler, car plus vivante et moins stable, Rune peut arriver à générer des arcs électriques. Par temps orageux, lorsque l'air est lourd et chargé d'électricité statique, il est capable de manipuler les charges atmosphérique pour faire tomber des éclairs de puissance minime. En dehors de cela, il est capable de créer des petites décharges d'électricité, qu'il peut infliger à d'autres dans un rayon assez restreint, depuis ses mains ou sa corne. Cela reste assez difficile à manipuler. En revanche, il arrive correctement à réorienter l’électricité et les éclairs.

Discipline mineure : Fumée
Cette magie mineure permet à Rune de générer de la fumée, depuis un point donné. Cette dernière n’a rien de toxique et est parfaitement respirable, mais peut amoindrir le champ de vision des personnes qui se trouvent dedans. Blanche, ou plus ou moins grise, il peut la manipuler pour créer des volutes, en diriger la dispersion, ou la confiner à un endroit spécifique (cette manipulation concerne la brume elle-même, pas l’air de la zone, et est rendue plus ardue en cas de vent).

Rune combine allègrement ses trois magies, dans un effet dissuasif, ou pour faire des entrées remarquées. Toutefois, l'ombre et la fumée n'ayant guère d’effet vraiment matériel, elles n’ont aucune utilités offensives en combat. électricité est quand à elle quelque chose d'assez complexe à utiliser, et dont il est facile de perdre le contrôle dans une situation belliqueuse, Rune ne l'utilisant qu'en tout dernier ressort.

Équipement

Rune a de nombreuses tenues, objets, et bijoux, qu'il serait trop long de lister ici. Le seul objet qui se dénote un peu est son arme. Il s'agit d'une lance, assez ancienne (datant le largement avant la chute) et aux motifs complexes, qu'il a apprit à utiliser. D'environ deux bons mètres de longs, elle est un peu lourde à manier.

Physique

Les gens s’accordent à dire que Rune est très beau. Il bénéficie effectivement d’une plastique remarquable, mais également d’une prestance qui la met grandement en valeur.
Déjà : c’est une licorne. Réputés, ses furrys équidés sont généralement très bien faits de leurs personnes. Rune est qui plus est assez grand, avoisinant les deux mètres (sans la corne), avec une carrure musclée au diapason : Des formes découpées, des rondeurs musculaires qui ne sont pas alourdies par la graisse, des proportions viriles très plaisantes. Ses épaules sont solides, ses bras sont épais, ses pectoraux sont développés, son torse est vallonné, son dos musculeux, ses fesses généreuses et mis en valeur par une cambrure notable, ses jambes sont massives. Bref : il est costaud.
Sa peau, très foncée, est recouverte d’une très fine couche de poils cours d’un gris-noir assez sombre. Les crins très doux qui forment sa queue, sa crinière, ainsi que son bouc, mais que l’on retrouve également sur ses avants bras et sur son torse, sont d’un gris perle, assez proche du blanc, tranchant nettement avec le reste de son corps. Les épis de poils noirs, sur le pourtour de ses bajoues, sont très noirs, et plutôt drus.
Les traits de son visage, assez carrés, lui donnent un air plutôt mature, et viril. Ses yeux, d’un vert luisant, sont décidés, voir même parfois autoritaires. Les poils s’obscurcissent légèrement, du front jusqu’au bout du museau. Ses oreilles, qui reflètent beaucoup son humeur, sont très mobiles, et pointues.
Pour finir, ses sabots (non ferrés), en partie recouverts par des paturons fournis, sont larges, et très bien entretenus, généralement luisants de vernis.

Psychologie

Il faut bien réaliser que Rune est un noble, issu d’une famille qui eut de l’influence, tournée vers la transmission d’un patrimoine, d’un rang, d’une histoire, etc … De ce fait, même s’il passe pour un original auprès de la cours, et rompt certains usage, n’hésitant pas à parfois fréquenter des prolétaires, ou se conduire comme, il reste considéré par les petites gens comme un noble, qui profite de son titre et de ses revenus pour être au dessus d’eux.
La licorne est un bon vivant : il apprécie ce qui est bon, agréable, et lui procure du plaisir : la bonne nourriture, si possible raffinée, les vêtements confortables et soyeux, les bijoux, la musique, la peinture, les hommes, et tout particulièrement les levés de soleil, qui le fascinent. C’est quelqu’un de tolérant, de généreux, qui apprécie d’aider ceux qu’il trouve méritant, faisant de lui un mécène de plusieurs artistes et institutions. D’un caractère calme, posé, allant de paire avec son physique massif et stable, il apprécie d’avoir des moments d’exaltation, où il s’emporte parfois exagérément, mais rarement de façon négative, bien plus dans le cadre de l’expression de quelque chose qui l’apprécie. Il a un petit coté « théâtral », appréciant généralement de soigner ses entrées, et son apparence. Ce petit coté là fait que les gens ont du mal à savoir qui il est vraiment, buttant un peu là-dessus.
Cette attitude s’explique par quelque chose qu’il n’avoue jamais : Rune est quelqu’un de très seul. Il a quelques personnes de confiance dans son entourage : sa mère, sa vieille nourrice, son frère de lait, mais cela reste très limité, et il soufre de ne pas arriver à lier des contacts aussi facilement que certaines personnes. Il se console avec ce petit univers qu’il crée autour de lui.

Histoire

Tolvar, le premier baron.

La Baronnie des Marches de Ronceval date du règne du roi Drumaz. Son fondateur était un riche bourgeois de Risua, Tolvar Malgovan, qui fit partit des compagnons (et l’un des principaux donateurs) de l’alchimiste royal Predissa Halvus dans l’expédition que le roi mit en place pour conquérir les forêts qui couvraient la partie nord-ouest du continent. Il fut remercié par de larges terres qui formaient une bande à l’est des forêts, et qui furent nommées par conséquent « Marches de Ronceval », ainsi que par l’anoblissement au titre de Baron.
Tolvar fit construire deux villages, et recruta au sein de l’expédition des gens qu’il installa sur les terres, pour les exploiter. Il se fit également construire un joli domaine, pour s’y installer avec sa famille. Dans les décennies qui suivirent, la baronnie fut florissante, du fait de l’exploitation de ses ressources forestières (une forêt tempérée, à la distinction de celle qui entoure Quaraetum, bien plus tropicale), des passages commerciaux entre Risua et Quaraetum, et des échanges importants avec l’académie des sciences, Predissa et Tolvar entretenant toujours d’étroits liens financiers.

Sur son portrait, on peut voir que Tolvar était une petite licorne entre deux âges, bedonnante, aux airs simples, et aux habits ajustés, coiffé d’un bonnet mou.


Darson, le bref successeur.

Tolvar eut deux fils. L’ainé, Darson, hérita du titre à la suite de son père. Excellent gestionnaire, il lança de nombreuses idées afin de développer les terres familiales et les faire entrer dans une aire de progrès. Il était à peine âgé de 19 ans quand il épousa une demoiselle de bonne famille (mais roturière) de la région, qui lui donna quatre enfants. Malheureusement, il décéda alors qu’il avait à peine trente ans. Dans l’attente que son fils ait l’âge de reprendre le domaine, c’est sa femme qui administra.

Sur son portrait, on peut voir que Darson était très fin, au poil d’un gris très clair. Il avait le regard doux, un peu mélancolique.


Persod, l’exilé.

Premier fils de Darson, le jeune Persod dut attendre son dix-huitième anniversaire pour obtenir son titre de Baron. Plus physique que ses ancêtres, il n’avait pas leur génie des affaires et des transactions. Durant quelques temps, la baronnie eut tendance à rester dans une période de stagnation, profitant de ses acquis. La houle qui commençait à enfler suite aux problèmes de gestion du roi Darius ne perturba guère les Marches. Et si les premiers incidents de l’académie des sciences n’eurent pas d’effet direct sur la baronnie, éloignée de ces évènements, la chute graduelle de Quaraetum finit par être un souci, le domaine fonctionnant de plus en plus en autarcie. Finalement, après l’exode massif de la ville, et l’attaque de créatures qui étendaient leur influence jusqu’aux Marches, Persod dut faire évacuer toutes les terres, se repliant vers la région de Risua. Grace au roi Darius, il réussit à réinstaller sa famille dans la grande capitale, et à faire valoir ses droits auprès de la cours.
Toutefois, manquant rapidement de ressources, les caisses furent rapidement vides, et il finit sa vie dans l’inquiétude de la destinée de son titre.

Sur son portrait, on peut voir que Persod est une grande licorne alezane, à la carrure solide (héritée de sa mère). Il est le premier baron des Marches à porter une tenue de combat sur son tableau, ainsi que son bouclier où figurent ses armoiries.


Prudence, l’actrice du renouveau.

Persod n’eut dans le cadre de son union qu’un seul enfant, une fille. Considérée comme unique héritière (à la déception de ses oncles qui s’étaient un peu éloignés de la famille), c’est elle à qui revint donc le titre de baronne. Intelligente, elle conserva les faveurs de Darius par les services réguliers de sa maison, malgré le peu d’estime qu’elle avait pour lui. Refusant longtemps de prendre un mari, elle finit par s’unir à Fimus Odecan, un jeune homme fortuné issu de la caste des aventuriers, qui venait d’acquérir, par mérite, le titre de chevalier. Le mariage lui permit d’accéder au à la vraie noblesse, et de renflouer les caisses de la famille Malvogan. Les deux s’entendaient qui plus est à merveille. Elle finit par avoir un enfant, Rune, et lui transmis le titre quand elle estima qu’il était temps qu’elle se retire de la vie de la cours.

Sur son portrait, on peut voir que Prudence est une licorne avec une très belle prestance, au pelage noir, et au regard décidé et autoritaire. Elle porte une robe assez compliquée, qui montre son rang, et dispose des armoiries de la famille sur un médaillon qu’elle tient dans la main.


Rune Malgovan

Le dernier en date des Barons des Marches de Ronceval est donc né dans la demeure familiale, dans les eaux quartiers, entouré d’une mère stricte mais attentionnée, et d’un père peu préparé à son rôle. Rune ne manqua de rien : enfant unique, il fut choyé, et très entouré. D’abord par sa nourrice, Tulipe, une adorable furry chèvre qui est resté encore aujourd’hui dans la demeure des Malgovan, comme intendante, et qui éleva la petite licorne comme si c’était son propre enfant. Par ses parents également, sa mère, très présente, s’assurant de l’irréprochabilité de son éducation. Son père, quand à lui, fut plus un camarade de jeux. Au bout de quelques années, il fut également très entouré par son précepteur, le professeur Sarel, qui l’initia, en collaboration avec Prudence, à toutes les connaissances : Langues, usages, arts, techniques, géographie, politique, histoire, les bases de la science, etc … Et bien sur, l’une des personnes qui compléta ce tableau était son frère de lait, le fils de Tulipe : Ermir. Le jeune chevreau fut le compagnon de jeu inséparable de Rune.
Jusqu’à ce que Rune entre à l’académie de magie. Sa mère y tenait absolument : la magie, à une époque, était l’apanage des nobles, et dans la famille, cela faisait quelques génération que l’on avait le potentiel pour. La jeune licorne en avait montré des prédispositions très jeune, ce qui comblait parfaitement sa génitrice. Elle-même était allée à l’académie, dans sa jeunesse, et était une très bonne télékinésiste. A l’académie de magie de Risua, Rune était séparé de son « petit monde », et ce de ses treize ans, à ses dix-sept, ne rentrant que quelques jours par mois. On aurait pu croire que cet environnement, où il n’était pas choyé comme chez lui, l’aurait rapidement dégouté, mais ce fut le contraire. Il s’avéra plutôt doué, était attentif, se montrait sociable avec les autres étudiants. Malgré un potentiel manifeste pour l’électricité, il n’arriva jamais à produire la moindre décharge dans sa jeunesse. Mais c’est dans les sorts ayant pour but de manipuler les ombres, et dans celui de produire des volutes de brume, qu’il s’avéra très bon.
A dix-sept ans, une fois sortit de l’académie, et revenu à demeure, Rune reprit par lui-même l’étude des sujets qui l’intéressait, rassemblait au fur et à mesure du temps une importante bibliothèque. Son adolescence finie, il exprima son attrait pour les autres mâles, au grand désarroi de sa mère, qui voit la ligné des Malgovan menacée. Mais Rune considère que les temps changement, et que le sang ne fais pas tout : pour lui, l’adoption est une excellente alternative afin que le titre puisse perdurer. Sa relation avec Ermir évolua également. Son frère de lait, qui était installé confortablement désormais, grâce à la générosité des Malgovan, avait été plus tôt compagnon d’artisan, et se lançait actuellement dans l’ébénisterie, avec sa propre petite échoppe. Le bouc fut le premier amant de Rune, et ils restèrent très liés. Avec le temps, et beaucoup d'entrainement, il finit également par acquérir de la maitrise dans le discipline magique concernant les phénomènes électriques.
Les années passant, la mère de rune mit sur les épaules de son fils le titre de Baron, l’introduisant à la cours. Son excellente éducation et ses talents y firent merveille, bien que ce ne soit pas là l’environnement qu’il désirait personnellement. Il fit, au fur et à mesure des années, son travail de courtisan auprès du roi Orchal, avec lequel il s’entendit très bien, le contact passant agréablement entre les deux hommes. Bien plus qu’avec la majorité de la noblesse. Le temps passant, le Baron Malgovan gagna une image de d’original, d’out-sider de la cours, solitaire, qui, en dehors des intérêts de sa famille, s’occupait de son propre plaisir, ne se limitant pas aux relations avec sa caste.