Lou [Fini]

L'équipement de votre personnage.

Lou possède deux équipements principaux qu'elle possède depuis sa plus tendre enfance et qui font partis des effets qu'elle a emmené avec elle en partant de chez elle : Tout d'abord, un bouclier léger qu'elle porte au bras. Facile à manier et, comme dit dans son nom, léger, il est optimal pour se défendre dans plein de situations. Il est résistant. Et puis, un pinceau plutôt simple. Il est plutôt large et d'une taille d'environ 20 centimètres.

Physique de votre personnage

Psychologie de votre personnage

L'histoire de votre personnage

Lou a grandi dans un petit village éloigné, en plein dans les côtes de Jhess. Ce dernier servait de relais aux voyageurs qui faisaient une longue route jusqu'à Risua. Son père n'étant jamais apparu dans la vie de Lou, seule sa mère l'avait élevée. Elle était prêtresse, sa dévotion envers les Dieux était présente depuis toujours, elle passait la plupart de son temps à écrire des chants, pas forcément religieux, pour rassurer le peuple du village qui craignait régulièrement l'attaque de bandits. Elle apportait aussi les bonnes paroles des Dieux pour apaiser ces craintes. Et enfin, le soir, elle enseignait à sa fille les enseignements de base et les bases de la magie, jusqu'à ce qu'elle développe elle-même son affinité avec le développement de son pinceau.

Sa mère, Lania, n'a jamais perdu la foi envers les Dieux qui soutiennent les miséreux et chaque créature de leur terre. Elle n'eut même aucun doute quand sa fille fut frapper d'étranges sauts d'humeur, la rendant tantôt calme et presque inexistante, tantôt tourmentée et suractive. Il n'était guère surprenant de la voir un jour courir à travers les poules pour jouer, et le lendemain disparaître dans sa chambre pour peindre des horreurs sans nom sur toile toute la journée. Elle voyait cela à la fois comme une épreuve que le précieux destin leur avait mis sur la route de l'accomplissement de son ultime but. Elle croyait énormément aux destins que les Dieux donnaient à chaque être sur terre.
Mise à part l'étrangeté de ses agissements et l'inquiétant qui pouvait être porté sur les œuvres, il n'y avait rien de réellement grave à retenir, Lou surmonterait cette épreuve du destin.


Jusqu'au soudain jour où la jeune louve, quand elle avait 15 ans, alla voir sa mère elle revenait de dehors, après s'être pris un coup sur la tête en jouant avec le fils d'un voisin, ils s'amusaient un peu bêtement à se taper avec des bâtons, en visant la tête pour que ce soit encore plus drôle, jusqu'à ce que le côté calme de Lou reprenne le dessus, la faisant décider d'arrêter ce jeu stupide. On peut facilement supposer que ces coups répétés sont à l'origine de ses pertes de mémoires. En allant voir sa mère donc, elle avait un regard vague, vide, et surtout perdue. Ce dernier était accompagné de paroles froides, qui demandaient à sa propre mère qui elle était, où elle était, ou encore qui elle était elle-même. Lania fut abasourdie par ces mots, le choc bloquait les réponses sensées à atteindre son esprit. Elle restait immobile en fixant sa fille qui la regardait comme une inconnue méfiante, espérant qu'un miracle se produise, ou qu'un élan de lucidité traverse son esprit. Mais rien ne se produisit, elle semblait paralyser jusqu'à voir Lou retourner dans sa chambre.. Pour en ressortir plusieurs minutes après avec un sac d'affaire, courant vers la sortie de la maison. Lania n'aurait eu uniquement le temps de tendre la main vers elle en criant son nom, ce qu'elle ne fit pas. Le destin, aussi cruel pouvait-il être pour une personne, était à accepter pour le bien de tous. Ses prières allèrent toute vers les Dieux pour qu'ils puissent guider et protéger sa fille qui marchait aveuglément vers sa destinée. Au lieu de tendre son bras donc, elle se mit à écrire un chant, qui porte en sujet tout l'amour qu'elle eut pour sa fille et toute la tristesse qu'elle eut à ce moment, quand sa fille sembla être partie pour de bon.

Lou quittait le village, en courant avec ses affaires. Où chaque jour de sa vie n'était que fuite et oublie : elle oubliait ce qu'elle avait fait la veille, elle oubliait où elle allait, si elle avait mangé, ou encore si elle n'avait rien oublié. Ses oublis n'étaient pas totaux, ils se produisaient comme des troubles immédiats qui lui faisaient oublier, par exemple, si elle s'était nourrie ou non, alors que c'était le cas. Elle tournait en rond pour être la plus certaine possible qu'elle n'avait oublié aucun de ses effets, être certaine qu'elle n'est perdue aucun objet. En plus, son amnésie était doublée de ses changements d'humeur et de son instabilité. Un moment elle pensait être une personne dépressive qui attendait que le temps vienne l'achever, et un autre elle était persuadée de pouvoir affronter le destin et de braver les oublis pour retrouver une vie stable. Ses deux pensées se percutaient, causant un trouble sur son identité, elle commençait à douter de ses souvenirs. Jusqu'à avoir la brillante idée, brillante mais tardive, de noter ce qu'elle faisait. Où elle voulait aller ? Elle le notait. Quels objets devaient a t'elle dans son inventaire ? Elle le notait. Son prénom ? Euh... Elle l'avait oublié, donc elle s'était donnée un prénom en fonction de ce qu'elle avait entendu crier une fois :
Une louve !
Du coup, "Lou" est resté. C'était bien qu'elle se soit souvenu de ce bout de phrase pour se redonner un début d'identité. D'ailleurs, elle notait aussi ses sauts d'humeur, les étranges changements soudains, ses envies de grimper aux arbres, ses envies de d'asseoir contre un arbre pour ne rien faire. Et ses tableaux... Elle voulait tout comprendre, au point que cette volonté ne fut jamais affectée par l'amnésie dans les années à venir.

Comment survivait-elle avec sa maladie ? Elle se servait des fruits qu'elle trouvait dans la nature, elle se souvenait en effet qu'elle cueillait des fruits quand elle était petite, avec une femme adulte qui lui ressemblait un peu, voire même beaucoup en fait. De plus, elle buvait l'eau de la rivière pour combler sa soif. Et parfois même, elle avait la chance de tomber sur une tente abandonnée, où elle "empruntait" de la nourriture. C'est très bon la viande quand c'est cuit au feu de camp. Quant aux situations plus dangereuses, comme les rencontres avec des animaux sauvages qui, pour une raison qui lui était inconnue, s'attaquaient à elle. Heureusement qu'ils avaient peur du feu, un fait qu'elle avait évidemment noté.

Quand elle se sentie suffisamment stable, malgré sa mémoire, elle alla à Risua, environ 8 ans plus tard. Sans savoir que c'était la capitale, elle ne le sut que par l'information d'un loup noir, qui avait des symboles rouges su le pelage, comme elle. Elle avait oublié de noter son nom tellement sa présence lui avait plu, elle se sentait bien avec lui. Elle ne lui avait pas parlé de son amnésie, mais elle aurait sûrement dû...

Au fil du temps... Une présence lui marquait l'esprit, un souvenir tentait de forcer sa mémoire défaillante à ne pas l'oublier, ne pas oublier ce loup. Mais il n'était plus un nom, ni un sexe, ni la couleur d'un pelage, ni des symboles similaires à ceux de Lou, juste... Une personne qui a existé, dont l'existence est certaine par delà de simples notes. Sans attendre d'oublier, elle se mit à peindre une ombre vague, une ombre dans un décor sombre.
Puis, à partir de cette peinture, elle réfléchissait. Pourquoi d'un coup cet élan de volonté qui faisait une source de lumière dans les ténèbres de l'oubli ? Tout ça pour se souvenir d'une personne qu'elle a croisé une fois... Elle sentait le besoin de se souvenir entièrement de lui, de le revoir, comme s'il allait être le fondement du renouvellement de sa mémoire ! Elle le nota immédiatement dans ses notes.

Le lendemain, qui est le jour le plus ancien dont elle se souvient totalement, Lou n'eut le besoin d'ouvrir ses notes, car en effet... Elle se souvenait de ce qu'elle avait noté ! Cet objectif, donc, était-il bien l'élément déclencheur qui cessa son amnésie ? C'était évident pour elle. Cet objectif était pour elle la première étape d'une longue série qui la mènerait vers un destin suffisamment important pour qu'une partie de sa vie avait du être plongée dans l'amnésie pour qu'elle puisse ouvrir les yeux dix ans après. Elle en était certaine. Elle retrouverait ses souvenirs, cette présence qui baigne encore dans le flou. Pour cela, elle ne comptait certainement pas rester coincer en ville à attendre, mais plutôt à bouger au travers de quêtes, à la recherche d'éléments qui déclencheront ses souvenirs; à la recherche de la présence; à la recherche et conquête de son destin à accomplir. Cependant, bien qu'elle soit persuadée de cette origine de la fin de son amnésie, il faut savoir que c'est un expert de la magie du Soin qui c'est occupée de sa blessure à la tête, cause de son amnésie.