Relhian Délarne [Terminée]

L'équipement de votre personnage.

Une simple écharpe en laine violette offerte par sa mère lors de sa vente.

Physique de votre personnage

Doté d’une silhouette tout en longueur, le renard ne se démarque pas de par sa carrure ou bien de par sa stature. D’une taille respectable (un mètre soixante-douze) bien que légèrement plus grande de quelques centimètres par rapport à ses consorts, il marche d’une manière droite et élégante, trahissant une quelconque origine noble ou du moins, une éducation s’y rapprochant.
Sa tenue est composée généralement composée des vêtements que lui donnent son maître afin de dissimuler son corps nu couvert d'une fourrure orangée. Malgré cela, il a un certain attrait pour les toges ou les vêtements plus larges et amples.
Dissimulé la plupart du temps sous une écharpe de laine violette, le bas du visage du renard n’est pas spécialement visible. Néanmoins, pour ceux qui l’ont vu, il est des plus communs, un long museau, quelques vibrisses et pour finir une bouche aux lèvres noires.
Le haut de son visage, cependant, est tout en finesse également. Ciselé, il est marqué par l’impressionnante chevelure du renard, rasée sur le côté gauche. Ses cheveux, teins en un violet de la même intensité que son écharpe, viennent à descendre jusqu’au bas de son dos bien qu’il ait tendance à les attacher afin de ne pas être gêné durant ses déplacements (ou ses mésaventures).
Ses oreilles ont été percés à de nombreuses reprises. En effet, son oreille droite porte cinq anneaux qui partent de la base pour venir s’arrêter légèrement avant la fin. Quant à la gauche, elle possède une légère barre de fer qui la traverse de part en part, fermée ainsi par deux petites boules, à chaque extrémité, du même métal qui viennent ainsi l’empêcher de bouger.
Au centre du visage du corsac, on peut voir ses yeux dont la couleur n’est pas sans rappeler le vert de la forêt.
Amateur de bijoux (comme peuvent le douter ceux ayant vu ses oreilles), Relihan possède une bague à chacun de ses doigts, sauf à l’annulaire gauche. Elles sont faîtes de fer, d’argent ou bien de bois. Pour finir, au cou du renard pend un petit pendentif qui ne retient qu’un simple béryl grossièrement taillé au bout d’une chaîne de fer. Le bijou ne semble pas avoir été réalisé par la main d’un artisan.

Psychologie de votre personnage

Studieux et méthodique sont les deux choses qui peuvent caractériser le mieux le renard.
De par l’éducation qu’il a reçue, Relhian adopte un tempérament des plus calmes et une retenue des plus exemplaires dans la plupart des circonstances. Discret, il ne se mêle que peu aux autres, préférant la solitude que lui apporte sa situation aux affaires de groupe.
Courtois et poli, devant des étrangers, il parle avec une voix doucement grave mais a la fâcheuse (et embêtante) habitude de parler trop bas la plupart du temps, rendant parfois inaudible ses mots pour ses interlocuteurs. Quant à ses proches, il a tendance à se dégager de toute mondanités, parlant ainsi sans ménagement, se permettant les compliments les plus agréables tout comme les reproches les plus acerbes, lui apportant souvent des ennuis.
Studieux, Relhian est un étudiant né, il aime à se perdre durant des nuits et des nuits à lire et apprendre de nouvelles choses bien que sa nouvelle condition ne le lui permette que peu.
Méthodique, il fait toujours attention à tous les détails possibles et inimaginables quant aux tâches qu’on lui confie, s’attardant longuement pour que celles-ci soient les plus parfaites possibles et qu’elles conviennent parfaitement à ce que son maître lui a demandé de faire.
Rompu à l'étiquette, il est très adroit avec celle-ci et sait jouer de cette dernière quand il en a besoin, ou quand son devoir d'esclave l'impose.
A chaque fois qu’il se présentera à quelqu’un, il utilisera toujours son prénom, préférant garder son nom de famille pour lui, mais si jamais la personne insiste, il aura tendance à utiliser un nom d’emprunt.
N'appréciant que peu sa condition d'esclave, il ne désire pour l'heure qu'une chose, pouvoir s'en extraire le plus vite possible afin d’entamer une nouvelle vie qui lui sied bien que celle-ci, quitte à devoir racheter sa liberté par les armes si il le devrait.

L'histoire de votre personnage

Fils unique de la famille Délarne, Relhian est ainsi né au sein de la petite bourgeoisie de Risua, au milieu des autres familles anoblies par l'épée. Fils d'Âgoln Délarne et de Galnèse Délarne, deux renards corsac alors détenteur d'un commerce de teintures au milieu de Risua, le renard fut très vite instruit à l'étiquette et aux coutumes des nobles. Il était destiné à devenir la vitrine de la famille, celui qui permettrait à cette petite famille sans beaucoup de pouvoirs (ni même de richesse) de se faire alors connaître des grands. Rompu à l'art de l'étiquette à partir de sa sixième année, il fut également entraîné au maniement de la dague mais aussi à la calligraphie.

Repéré aux alentours de sa onzième année comme un praticien de la magie, le fils de la famille Délarne fut alors envoyé à l'Académie des mages de la capitale afin de parfaire sa maîtrise des arcanes de l'hydromancie. Durant les cinq années d'études qu'il mena dans cet établissement, il se révéla comme un étudiant studieux, rêveur et plutôt introverti mais doué d'une certaine maîtrise des talents qui lui étaient innés. Il était loin d'être le meilleur, se fondant avec facilité dans la masse des autres apprentis qu'il côtoyait. Durant cette période, il mena une vie des plus simples, alternant entre ses études à l'Académie et les rares passages à la demeure familiale pour suivre la suite de ses cours pour devenir un parfait noble. Éreintant, ce rythme de vie ne lui permit que peu de pouvoir développer ses relations sociales, se contentant du strict minimum. Il se fît tout de même quelques amis, mais malgré tout, il dût les abandonner à l'aube de sa seizième année.

En effet, Relhian fut rappelé en urgence à la demeure familiale. Tout n'allait pas en s'arrangeant depuis qu'il était partit. L'argent diminuait et ne rentrait plus, les économies se vidaient, le commerce battait de l'aile et le prix de la formation du renard n'aida pas. Alors réquisitionné par son père, il fut envoyé travailler au sein du commerce afin d'aider à la relance. Pendant une année entière il aida, avec toujours plus d'acharnement, mais ce qui rentrait disparaissait aussitôt, partant dans l'épongement des dettes de la famille, ou bien dans les divers achats pour alimenter le commerce.

Une nouvelle solution fut alors trouvée pour tenter de renflouer l'argent de la famille, envoyer le jeune fils auprès des différentes familles nobles pour qu'il puisse vanter les mérites du commerce et essayer de récupérer de nouveaux clients. Se pliant à la tâche avec un certain intérêt, le renard prit un plaisir non dissimulé à se mêler aux nobles, les découvrant un peu plus, se faisant inviter à différentes soirées. Il se lia avec certains, permit ainsi au commerce de la famille de connaître un nouvel essor.
Durant cette nouvelle période de transition dans la vie du corsac, il découvrit sa sexualité mais également son attrait non dissimulé pour les bijoux et les fantaisies ornementales. Il se fit alors percer, rajoutant quelques attraits à sa personnalité pour pouvoir appâter quelques nobles supplémentaires, quitte à devoir passer par quelques actions requérant plus qu'une simple discussion. Il apprît alors à manier les mots aussi bien que les corps, se faisant offrir quelques bijoux par les divers nobles qu'il avait côtoyé.

Jamais il ne se plaignit de cela, appréciant à sa juste valeur sa condition, continuant de suivre les directives de ses parents pour les trois années qui suivirent. Néanmoins, il désirait s'en sortir, voyager, découvrir. Ce projet lui tenait particulièrement à cœur.
Cependant, une fois sa vingtaine atteinte et dépassée de quelques mois, le renard fut alors contraint de reprendre l'activité entière de la boutique pour le compte de la famille, devant encore faire disparaître quelques employés pour les biens de l'argent. Ce n'est qu'au bout de la seconde année à la tête du commerce que la famille découvrît pourquoi l'argent s'envolait à une telle vitesse.
Âgoln, alors accro aux jeux d'argents, avait dilapidé une quantité absolument importante de l'argent familiale, ayant même contracté quelques emprunts. Bien que tout cela remonte à quelques années, le temps finit toujours par rattraper, et les créanciers sont aussi avares que ceux qui contractent les emprunts.

Les emprunts, tout comme les dettes, avaient été contractés (pour la plupart) dans les bas-quartiers de Risua, là où il était le plus facile de pouvoir obtenir de l'argent. A l'époque Âgoln avait contracté tout cela en se basant sur l'unique santé de son commerce (prolifique, il faut bien le dire), ainsi il espérait pouvoir rembourser avec le temps, s'accordant même le luxe d'emprunter plus que nécessaire. Néanmoins, les membres de la pègre Risuenne ne sont pas dupes, ils avaient alors exigé une contrepartie, et non des moindres, l'esclavage pure et simple de l'hériter de la famille Délarne, en échange de quoi les dettes seraient effacées. Confiant, Agôln accepta, profitant du fait que le jeune renard était encore à l'Académie de Magie durant cette période faste.
L'annonce de la situation par le patriarche au reste de la famille eu l'effet d'un couperet. Galnèse, dévastée, conjura son mari de trouver une autre solution, de remédier à ce problème, d'appeler la milice ou bien même de contacter le roi. Rien ne fit sourciller le père, il connaissait bien les intrigues et les jeux des nobles pour savoir que tout le monde profiterait de la nouvelle pour jeter le nom des Délarne à la boue et de tout tenter pour s'accaparer du commerce familial.
L'accord fut signé durant une nuit, sous les pleurs de la matriarche et le visage strict du père. Il avait jeté son fils aux fers et regagnait en échange sa liberté financière.

Relihan accepta sa condition, se laissant emporter sans éprouver le moindre sentiment de colère, ou même de honte. Depuis toujours il s'était plié aux ordres de sa famille, et il allait continuer à le faire, malgré tout, cela lui permît enfin de s'émanciper. Tout cela lui fit réaliser qu'il ne trouverai pas son bonheur parmi les nobles, mais bien en dehors de cela, il n'espérait qu'une seule chose, que cet esclavage ne soit que temporaire.

Aujourd'hui résident de la demeure des esclaves de Risua, il attend patiemment qu'un maître vienne l'acheter, se montrant courtois et serviable à quiconque s'arrêtera pour lui.